CHRONIQUES ALBUMS

Je savais qu’il ne fallait pas que je m’en approche !
Ce n’est pas une histoire de préjugés, c’est simplement qu’un amateur de Metal ne peut pas comprendre ce genre de musique. C’est aussi naturel que l’eau qui éteint le feu : Madina Lake est aux antipodes des valeurs du Metal et rien ne pourra jamais rapprocher ces deux mondes.

J’ai voulu tenter ma chance. Franchir le Rubicon. Ou le Styx plutôt, car si le Metal est souvent considéré comme une ode à la Mort, tout chez Madina Lake fleure bon la vie, telle une énergie positive et printanière qui voudrait que tous les ados du monde se tiennent par la main …
Tenter ma chance, je disais. Et oui, il est si commun de psalmodier (des critiques …) sur ce style pop punk US sirupeux que je me suis dit qu’en écoutant attentivement cet album, on pourrait faire tomber les barrières culturelles et ressentir ce que les musiciens ont voulu faire passer … Que nenni ! On décroche au bout de quelques secondes. J’ai eu beau tenter cinq fois de suite d’écouter ce disque de A à Z, j’ai à chaque fois eu l’impression de subir le générique d’une série TV de M6 …
Je ne vais pas m’appesantir car je ne me sens guère constructif.
6,5 / 10 car ça a l’air très bien fait et professionnel. Très calibré pour les « College Radios » et tout …
Quel choc tout de même qu’un mythique label comme Roadrunner – qui, au demeurant, nous a fait découvrir KING DIAMOND, SUFFOCATION, DEICIDE et CARNIVORE se hasarde à de telles sorties. J’imagine cependant qu’il existe un large public outre atlantique pour ça.
Uniquement réservé pour les nostalgiques des cours de récré qui portent de la couleur sur eux (humour …).
Bah, sans rancune. Je vais tout de même aller me faire craquer un bon vieux vinyle de CELTIC FROST, histoire de m’auto parodier (re-humour …).