ATREYU
Lead Sails Paper Anchor [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 44.28
Style : Emocore
  Infos :Version digipack avec un titre bonus
  Contact label : http://www.roadrunnerrecords.co.uk
  Contact groupe : http://www.atreyurock.com http://www.myspace.com/atreyurock
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 octobre 2007 , réalisée par S.Y.L.
   
Et un de plus…un album de plus dans la sacoche d’Atreyu, un album de plus sur la scène emo…à ajouter à la liste innombrable de productions et de formations saturant cette scène, prouvant décidément l’incapacité de l’homme à tirer les leçons de ses erreurs passées. Mais « Atreyu » ? n’est ce pas justement un nom d’un des protagonistes de l’histoire sans fin ? et bien que certains souhaiteraient que ce mauvais roman s’achève, « Lead sails paper anchor » vient pourtant écrire un nouveau chapitre d’une série à grand tirage.

La recette de base : prenez une grosse rythmique, un chant clair juvénile (proche du timbre du groupe pop rock « The Zutons »), un chant hurlé. Mélangez le tout, dans un sens dans l’autre, l’un avant l’autre, l’un avec l’autre et vous obtenez « Lead sails paper anchor ». Oh mais que voilà un avis bien réducteur sur un style musical ? Absolument pas ! Atreyu s’envole en effet vers tous les clichés de l’émocore, sombrant dans une banalité extrême, avec pourtant une volonté de composer mais qui ne donne qu’une seul résultat au final. Originalité zéro, technique réduite (à l’exception du très bon guitariste soliste), duos vocaux chant clair/chant hurlé insupportables, les américains tentent de relever les compositions par de nouveaux éléments sonores : cuivres (sur « Falling down » façon cabaret), piano, bruits d’hélicoptères, cris d’enfants ou cœurs d’opéra, rien à faire, ce qui semble comme une innovation majeure pour le groupe ne parvient pas à relever le niveau des compositions mollassonnes en particulier au niveau des refrains (mis à part le hit radio « Lose it ») voir ennuyeuses (« No one cares »). La reprise des Descendent « Clean sheets » (en bonus track), version punk californien light ne fait qu’enfoncer le clou plus profondément là ou cela fait mal : la platitude demeure l’élément douloureusement marquant de « Lead sails paper anchor ».
En revanche, avis à tous les producteurs de « teen » movies ou séries : vous trouvez sur cet album une grosse matière première pour de futures BO. En résumé, comparer Atreyu à tout autre groupe de métal serait comme d’établir un parallèle entre une trappiste belge et un soda allégé. Les mots pourront paraître durs, à la hauteur de la déception ressentie à l’écoute de l’album…le métal a tant de belles choses à proposer pourtant…







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