LIQUID TRIO EXPERIMENT Spontaneous Combustion [ 2007 ] |
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Durée : 78.23 Style : Délire progressif |
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Chronique : 13 octobre 2007 , réalisée par GOHR | ||||
C’est en 1998 que Mike Portnoy, John Petrucci et Jordan Rudess, respectivement batteur, guitariste et claviériste de Dream Theater, fondent Liquid Tension Experiment. Ce quatuor (puisque Tony Levin, musicien de renommée qui joua aux côtés de John Lennon et Pink Floyd y tenait la basse) évoluait dans un univers Rock progressif où se mêlaient influences Jazz et fusion. Lorsque Petrucci dut retourner avec sa femme sur le point d’accoucher il dut abandonner le projet et laisser les trois autres musiciens entre eux, formant ainsi Liquid Trio Experiment dont nous parviennent aujourd’hui les sessions d’enregistrement. Allons directement au but, « Spontaneous Combustion » souffre d’un manque tout bonnement atroce : la guitare. En effet, imaginer soixante dix-huit minutes de musique Drum’n’bass accompagnées d’un clavier. « Cette recette peut fonctionner » me direz-vous. Certes, seulement ici ce n’est pas le cas. Les titres s’enchaînent sans jamais interpeler, ni plaire, ni tout simplement produire quelque chose de beau. Le trio offre une sorte d’étalage technique sans queue ni tête où l’on peine à distinguer une mélodie ou un thème accrocheur. Pour être honnête, le seul intérêt de l’album repose sur Mike Portnoy qui s’avère être un très bon batteur, extrêmement créatif. Il est très intéressant de voir ce que Portnoy sait faire en dehors d’un groupe de métal. En ce qui concerne le jeu de Rudess, la différence avec Dream Theater est flagrante, le doigté est ici beaucoup plus jazzy, et le claviériste chauve cherche à développer des atmosphères étranges avec les sonorités de son instrument… en vain, cette musique lasse. Il en va de même pour Tony Levin, qui plus discret que ses comparses, ne développe pas assez son jeu, pourtant d’ordinaire très bon. Le seul titre où il est en avant est « Tony’s Nightmare » qui, bien que possédant un thème très accrocheur, tombe à l’eau puisque celui reste le même d’un bout à l’autre du morceau sans jamais changer, mis à part dans les quinze dernières secondes. « Incompréhensible » semble être le mot le plus adapté pour désigner la musique du groupe. Liquid Trio Experiment prouve ici que de bons musiciens ne font pas forcement de la bonne musique. « Spontaneous Combustion » ne décolle jamais et c’est bien cela son défaut… un album sans trop d’intérêt. |
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