CHRONIQUES ALBUMS

- Un nom qui sonne,
- Un logo qui jette,
- Une carrière d’acharnés,
- Un style qui impose le respect,
- Et un album qui vous écrase …
Voilà comment on pourrait résumer la venue du nouvel album de SYRACH et qui sera pour beaucoup une découverte.
Originaire de Bergen, en Norvège, SYRACH s’est formé en 1993 et a sorti, tenez vous bien car ça force le respect, cinq démos et un album ; « Days Of Wrath » étant le deuxième, onze ans après le premier. Dans un royaume musical où tout va trop vite, le rythme de SYRACH me plaît et m’impressionne. Et ce rythme fait échos au tempo de l’album : pachydermique et massif !

Amateurs d’émotions et de lourdeur, ce « Days Of Wrath » va vous écraser, tel un gros serpent ivre de vice.
SYRACH, c’est un peu la rencontre entre le CELTIC FROST de 1987 et MY DYING BRIDE. Tout cela avec quand même beaucoup de personnalité, c’est évident, car treize années de carrière, ça suscite l’inspiration.
Tout est à la fois beau et authentique sur cet album. Et dans le microcosme du Metal, cette alliance est suffisamment rare pour être soulignée. Chaque riff monumental est négocié avec sa dose de finesse et de subtilité.
Les mélodies magiques des PARADISE LOST de la première période viennent aussi à l’esprit sur certains morceaux – et je pense que SYRACH serait très fier de cette comparaison.
Pour accompagner ce caviar musical, une production soignée signée par deux des membres de ENSLAVED a été apportée. Vous vous imaginez sans nul doute que la mise en valeur est irréprochable.

SYRACH, c’est tout ce que j’aime dans le Metal : la puissance et les émotions. Prenez la peine de devenir des adeptes de ce groupe. Ça en vaut largement la peine.