CHRONIQUES ALBUMS

Nocturnal Breed était à l’origine un groupe Black thrash formé à Oslo en 1996 par S.A. Destoyer (Gehenna / Satyricon) et Ed Damnator alias Silenoz (Dimmu Borgir). Des membres fondateurs il ne reste que le premier, mais qu’importe puisqu’il a su s’entourer…

En effet beaucoup de chemin a été fait, et si Nocturnal Breed reste ancré dans la veine des groupes old school, le côté Black métal et crade s’en est allé (sauf sur la voix, par laquelle on ressent tout de même bien ces origines) pour faire place à du pur thrash métal dont vous me donnerez des nouvelles! Quelle belle claque que ce « Fields of Rot ». Du pur thrash à l’ancienne, des guitares qui vont à 200 à l’heure, une batterie qui bastonne tout en aérant le jeu de grosses caisses (ah ces batteurs qui savaient jouer sans mettre la double perpétuellement en continu… ils nous manquent parfois!). Si l’on ne peut pas dire que c’est original, on appréciera tout de même de ne pas avoir cette sensation de mille fois entendu… Techniquement, Nocturnal Breed met sa claque à pas mal de monde, des plus jeunes aux plus cultes, et le tout avec une agressivité et une haine que ne renierait pas Slayer. Au final on ne regrettera que 2 choses. La première c’est le mixage un peu léger de la grosse caisse (et pour une fois qu’il y a réellement quelque chose à écouter de ce côté-là c’est bien dommage!). La deuxième, c’est la durée un peu courte de l’ensemble… à peine plus de 30 minutes, alors qu’on se serait bien pris 3 ou 4 morceaux en plus dans la gueule. En même temps quand c’est bon ça parait toujours trop court.

Nocturnal Breed a réussi là un sacré coup de maître, car tout véritable amateur (de près ou de loin) de thrash métal se doit de jeter une oreille sur ce « Fields of Rot »… un album qui risque très rapidement de devenir un incontournable du genre !