THE FORESHADOWING
Days Of Nothing [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 52.23
Style : Doom/goth metal
  Infos :
  Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk
  Contact groupe : http://www.theforeshadowing.com http://www.myspace.com/theforeshadowing
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 septembre 2007 , réalisée par S.Y.L.
   
Buongiorno a tutti, voici The Foreshadowing, nouvelle tête de série de la scène italienne très…comment dire ? peu active ces derniers temps ? Délicat euphémisme pour une nation qui en matière de métal nous a habitué au meilleur comme au pire ; holà, qui est le petit malin qui a dit « et c’est malheureusement dans le pire qu’ils sont les meilleurs » ? Quoiqu’il en soit, avec "Days of nothing", the Foreshadowing a au moins le mérite de proposer autre chose que l’habituel heavy sorti des écoles de nos amis transalpins, bref, de quoi retenir notre attention.

Heaavvyyy métal ! hey non, on a dit « pas de heavy métal »…alors on range gentiment ses solos guitares et sa voix suraiguë aux vestiaires, merci. Troquons également le speed pour un bon down tempo, nous commençons ainsi à entrer dans la musique de The Foreshadowing. Album avant tout de goth métal, "Days of nothing" agrémente ses compositions de fortes teintes doom, le son des rythmiques particulier et la lenteur servant toutefois plus à créer des ambiances de hautes lamentations qu’un puit de désespoir sans fond. Certains y verront ainsi de fortes inspirations Katatonia, en particulier au niveau des thèmes et mélodies guitares, et sur quelques passages de vocaux. Le timbre de voix n’est d’ailleurs pas désagréable : grave, posé,mélodieux, mais cependant l’effet voulu « le monde est sombre-je vais me pendre tout seul- si seul dans ce si sombre monde-tout noir plein de sanglots si tristes » a parfois du mal à prendre. Pourquoi ? car "Days of nothing" porte en son sein des compositions pourtant bien ficelées, comme le très beau « Cold waste », et fait apparaître des qualités mélodiques indéniables…c’est donc de nouveau le problème de l’authenticité qui se pose et ce que The Foreshadowing cherche à créer avec tout un album, un « Right into the bliss » de leurs homologues suédois le trouve en simplement quelques minutes. Certes, on a aussi le droit d’être malheureux en Italie, et de l’exprimer et ce sont donc les passages les plus épurés de "Days of nothing" qui se révèlent être les plus efficaces (à voir sur « The fall »).

Au final le message (bien martelé) « Sing the sorrow, enjoy the end » parvient tout de même à passer (on avait compris), mais peu seront à pleurer lors de l’écoute de cet album pas forcément désagréable que l’on peut tout de même garder dans sa discothèque, ne soyons pas de mauvaise foi, mais loin d’être transcendantal.







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