ARSONISTS GET ALLL THE GIRLS The Game Of Life [ 2007 ] |
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Durée : 38.27 Style : Hardcore/Death/Ovni |
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Infos : | ||||
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 05 septembre 2007 , réalisée par ORPHANAGE | ||||
Non, on ne peut pas enlever à Arsonists Get Alll The Girls l’avantage de l’originalité. Ni les bénéfices d’une production impeccable en tous points. Ni le mérite d’avoir atteint un niveau technique tout à fait honorable. Seulement voilà. Le facteur Emotion/Intérêt est hautement déficient. Et quand un groupe ne dégage ni émotion, ni accroche à long terme, il est bien difficile de lui trouver quelconque excuse, et ce malgré un son techniquement irréprochable. Pour ce qui est de l’originalité, c’est certain que AGATG n’a pas laissé sa verve au placard. Ca déballe, ça déballe, et ça déballe, cris suraigus, puis éructations death/grind grasses sur fond de blasts épileptiques et riffs technique speedés farcis de pointes aigues. Mais dites donc, cette définition ne se rapprocherait-elle pas de ce que peuvent faire les groupes de Hardcore moderne à la Between The Buried And Me ou The Bled ? Certes, certes, vous ne vous trompez pas. Et AGATG n’est pas sans se rapprocher de l’école hardcore folle furieuse de ces références dans l’univers Metal/Core. Pourtant, nos américains ajoutent à leur mixture déjà bien chargée des influences Grind/Death énormes, plus quelques touches black au niveau des vocaux et de quelques phrasés de batterie. On se retrouve avec un Metal extrême hybride fourre-tout, sans goût ni inspiration, déballage technique et rapide, bidouillages studios genre sons de jeux vidéo (« Robando De Los Muertos »), chœurs testostéronés hors propos dans un interlude qui l’est tout autant (« To Get Eaten By The Rats »), voire même quelques élans guitaristiques et rythmiques emocore qu’on s’attendait d’ailleurs à rencontrer bien avant la quatrième piste (« Cuffed To Your Ankles). Car en effet, il ne suffit pas de beaucoup de temps pour se rendre compte que AGATG est une hybridation de ce qui se fait de plus moderne et de plus ennuyeux en matière de Metal aujourd’hui. Les influences sont urbaines, triviales, folie gentillette sont les maîtres mots, aucune contenance, aucune cohérence, pas la moindre possibilité d’interprétation artistique. Bien sûr le bilan n’est pas très brillant. Mais comment peut-il l’être quand le groupe s’évertue à manipuler avec technicité et conviction mais sans goût ni réflexion tous les clichés d’une scène Hardcore New-School difficile d’interprétation ? |
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