ARCH ENEMY Rise Of The Tyrant [ 2007 ] |
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Durée : 48.54 Style : Death mélodique |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 30 août 2007 , réalisée par GOHR | ||||
Arch Enemy fait parti de ces groupes qui ne méritent plus d’être présentés. C’est d’ailleurs à peine si « Rise of Tyrant » mérite d’être chroniqué tant la recette de la bande à Amott reste identique à ce qu’à présenté le groupe par le passé. Néanmoins, bien que l’on puisse avoir une légère impression de déjà entendu le son Arch Enemy est toujours aussi efficace. Comment qualifier donc la musique que délivre le groupe dans cet album ? Le premier mot qui vient à l’esprit est : « professionnalisme ». Professionnalisme puisque l’on sent que « Rise of the Tyrant » a été parfaitement calibré afin d’être un album complet de Death-mélodique. Le groupe sait évoluer et alterner les registres avec un savoir faire remarquable, prenons l’exemple des guitares. Tantôt la guitare est dans un Thrash-métal agressif et tranchant, tantôt elle évolue dans la mélodie sans omettre une légère touche de néoclassique sur les soli et cela au sein d’un seul morceau. Précisons que la structure des chansons est aussi à l’image des guitares, en d’autres termes « variée ». Le groupe alterne passages rapides, moyens et lents afin de donner corps aux titres et l’effet est indéniable, d’autant plus que la production est réellement impressionnante et permet aux morceaux d’avoir un impact total (« Revolution begins » et sa touche rock’n’roll ou « Night falls fast » sans répit). De même la basse est relativement en avant ce qui garanti un bon groove on ne peut plus accrocheur, « The Day you died » illustre cela parfaitement avec des plans efficaces qui ne lâchent plus. « Et Angela Gossow ? » me direz-vous. Et bien la voix de l’allemande contribue toujours au son du groupe et en est une des signatures. La chanteuse est d’ailleurs très forte puisqu’elle parvient à maintenir une ambivalence entre la violence et le côté expressif ; sa voix n’est jamais linéaire et a une bonne décharge émotionnelle. Il en va de même pour la prestation de Daniel Erlandsson à la batterie qui offre, pour notre plus grand plaisir, un jeu varié, pleins de subtilités et surtout extrêmement limpide. Les moments forts de cet album sont nombreux mais le premier qui vient à l’esprit est l’instrumental « Intermezzo liberté », où sonorités acoustiques et électriques se mêlent en une osmose quasi-totale (on pourrait croire à du Stratovarius). Un autre moment fort, et pourtant diamétralement opposé est le morceau « Rise of the Tyrant », une bombe de vitesse où la brutalité domine mais où la mélodie entraînante n’est pas absente. En conclusion « Rise of the Tyrant » est à Arch Enemy ce qu’est « Clayman » à In Flames où « Painkiller » à Judas Priest : un album sans aucune maladresse où violence et mélodie ne font qu’un. A l’image de ces deux autres albums l’accroche est instantanée car l’on ne se heurte à strictement aucun hermétisme, en d’autres termes c’est un très bon album pour découvrir Arch Enemy. Après un album comme celui-ci difficile d’envisager mieux. |
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