DARKWATER
Calling The Earth To Witness [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 68.21
Style : Métal progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.ulterium-records.com
  Contact groupe : http://www.darkwater.se http://www.myspace.com/darkwaterofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 17 août 2007 , réalisée par PK
   
Formé fin 2003, Darkwater débarque avec son premier album « Calling the earth to witness ». Si les 5 talentueux musiciens qui composent le groupe sont suédois, n’allez pas chercher une seule touche de death mélodique dans leur musique, ici on tape plutôt dans le métal prog, et on le fait bien qui plus est.

Ça y est les amateurs de bourrinage on changé de page, tant pis pour eux, car si on est très loin de la violence du death, on est en revanche en présence d’un groupe très doué techniquement, après c’est une question de goûts évidemment, car Darkwater donne plutôt dans la mélodie, en nous proposant un bon compromis entre la technicité d’un Dream Theater et la musicalité des premiers albums d’Evergrey. Le tout agrémenté d’une voix au timbre assez proche d’Andre Matos (Shaaman, ex-Angra). Avec de telles références vous vous doutez bien que ça ne peut pas être mauvais, et vous avez raison! Alors certes, on ne criera pas à l’originalité, mais en même temps, le genre n’aura pas eu besoin de Darkwater pour se bouffer la queue à force de tourner en rond… ce qui est assez paradoxal pour un genre s’appelant « progressif », mais bref passons. Comme je le disais, Darkwater n’a pas inventé la poudre, mais sait en revanche parfaitement l’utiliser. Les riffs sont efficaces et mélodiques, et même quand on entre dans les passages techniquement impressionnants, l’ambiance n’en est pas pour autant sacrifiée. A aucun moment le quintette n’essaye de nous épater techniquement sans prendre le soin de rester très musical et prenant. Cet album à tout de même un défaut, sa durée… 68 minutes c’est un peu long pour un album aussi technique, surtout que certains riffs tournent parfois un poil trop longtemps. Disons que pour être optimum, la plupart des morceaux pourraient être facilement tronqués d’une bonne minute, ce grâce à quoi, les longueurs ne se feraient pas ressentir de temps à autre.

Voilà, Darkwater viens de passer son appel à témoin, et malgré le coupable évoqué ci-dessus, je ne peux que conseiller cet album aux amateurs de prog, car en dehors de quelques petites longueurs, « Calling the earth to witness » est une excellente pièce du genre, et en considérant que ceci n’est que leur premier essai, on peut se dire que Darkwater risque de faire très mal à l’avenir…







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