C’est en 2002 que voit pour la première fois le jour, ZONARIA sous la direction du chanteur et guitariste Simon Berglund épaulé d’Emil Myström, guitariste (ils ont alors 15 ans) et jouent pendant plusieures année au alentour de leur ville natale d’Umeå. Après une succession de changements de line up, ils finissent par trouver le batteur et le bassiste qui viendront compléter la formation. Après une démo plus black/doom traditionnelle, le groupe se fait remarquer ça et là en Europe et même aux Etats-Unis. Et c’est au printemps 2007 que le groupe enregistre leur premier album « Infamy and the Breed ». 2007 est l’année de la consécration pour eux car ils vont se faire remarquer par beaucoup de webzine et magazines européens. Voici donc la présentation du premier album d’un groupe déjà bien chaussé pour nous botter le cul…
Dans un mélange de death énergique à la Hypocrisy, et de dark metal bien atmosphérique et moderne à la Trail of tears, rajoutez à cela la dynamique d’un bon vieux Arch enemy, le tout saupoudré d’une ambiance sombre et post-apocalyptique tel un « death cult armageddon » de Dimmu Borgir, vous pourrez peut-être vous imaginer ce que peut rendre ZONARIA.
L’ambiance s’impose en maître dès les premières secondes et vous emporte dans leur univers sombre et violent. Par des riffs bien définis relevés par une technique très respectable, des lignes basse donnant un corps surprenant, des rythmiques techniques, et hautement dynamiques. Un chant très charismatique, bien typé black, donne la finition d’une performance très élaborée et très travaillée. L’album en lui-même est très complet, bien garni tout d’abord, (12 tracks) et bien réparti. Il n’y a pas de constante ennuyeuse, tous les morceaux sont agencés pour donner des instants très violents ou énergiques, puis des passages plus calmes et plus profonds.
Furtivement, on peut entendre, dans un morceau, des parties en chants clair, qu’il est peut-être un peu dommage de mettre tant en arrière. La présence de plages synthé est très importante dans cet album également, un claviériste aurait sa place bien légitime dans cette formation.
La production quant à elle est fortement réussie. Une très bonne clarté dans son ensemble, ce qui permet d’apprécier ZONARIA à sa juste valeur. Si ce n’est quelques mélodiques de guitare qu’il faudrait, peut-être mettre un peu plus en avant, mais là, c’est du pointillisme.
Vous l’aurez donc compris, ce « Infamy and the breed » de ZONARIA est un petit chef d’œuvre de metal moderne qu’il fait bon d’écouter et de découvrir. ZONARIA est fortement bien parti pour grimper très vite les échelons de la gloire par leur musique qui, au premier abord, rentrerai dans la lignée d’Arch enemy ou d’Hypocrisy. Mais qui en fait ressemble bien plus à une nouvelle évolution de ce style de metal. Plus sombre et plus mystérieux.
« Infamy and the breed » donc : à écouter de toute urgence !
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