KEN HENSLEY
Blood On The Highway [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 58.59
Style : Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.underclass-music.com/
  Contact groupe : http://www.geocities.com/~Wonderworld/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 31 juillet 2007 , réalisée par GOHR
   
Ken Hensley, le légendaire claviériste, fondateur et compositeur du groupe de Hard-rock anglais Uriah Heep n’est pas mort. Agé aujourd’hui d’une soixantaine d’année ce musicien accompli revient avec « Blood on the Highway », un album autobiographique, résolument Rock’n’roll, sur lequel se présentent des invités prestigieux tels que Jorn lande (ex-Masterplan), John Lawton (qui chanta dans Uriah Heep après le décès de David Byron), Glenn Hugues (ex-Deep Purple) et Eve Gallagher.

La capacité qu’a Ken Hensley à produire des mélodies ne semble pas s’être évanouie avec le temps. Comme dans les albums de Uriah Heep les mélodies de chants sont toujours aussi travaillées et une puissance émotionnelle réelle se dégage de chaque chanson (le titre « Blood on the Highway » l’illustre parfaitement). Notons que les voix de Jorn Land et Glenn Hugues sont beaucoup plus Rock’n’roll que celle de David Byron le chanteur originel de Uriah Heep dont la voix aigue influença plusieurs groupes de Heavy. La plupart des titres sont donc pourvus de rythmiques accrocheuses, Rock’n’roll, relativement grasses sur certains morceaux tels que « It won’t last » et « Okay (this house down) ». Cependant Ken sait s’éloigner du Rock en abordant des ballades somptueuses comme « There comme a time » titre mélancolique et prenant où vient exploser un solo de saxophone. Il en va de même pour « The last dance », chanson de clôture de l’album, légèrement progressive, portée par une orchestration subtile et la voix de folie de Glenn Hugues : huit minutes qui à elles seules justifient l’écoute de l’album.
« Blood on the Highway » n’est pas seulement divers sur le plan musical mais aussi sur le plan du ressenti. La nostalgie, l’humour (les pistes intermédiaire « Doom 1 » et « Doom 2 » surprenantes et dérangeantes y sont pour quelque chose), le désespoir et la tristesse sont au rendez-vous, cohabitent et garantissent la richesse de la musique.

Il est certain que Ken Hensley n’est pas mort et qu’aujourd’hui cet homme vieillissant n’a rien perdu de son talent d’antan. « Blood on the Highway » est un album nostalgique, mature et sensible qui satisfera tout les fans de la première heure de Uriah Heep et de manière plus large, les amateurs de Rock’n’roll.







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