DEPRESSED MODE
Ghosts Of Devotion [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 51.18
Style : Doom
  Infos :
  Contact label : http://www.firebox.fi
  Contact groupe : http://www.myspace.com/depressedmodedoom
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 juillet 2007 , réalisée par S.Y.L.
   
La nuit…le froid…bien entendu, il n’y a pas que cela en Finlande, mais voilà tout de même, vous en conviendrez, deux éléments propices à l’inspiration pour un groupe de doom. En 2005 naît donc Depressed Mode, tout jeune groupe initialement conçu comme projet solo du chanteur Ossy Salonen. Directement issu de la torpeur scandinave, leur premier album « Ghosts of devotion » vient rapporter délicieusement à nos oreilles des accents de noire mélancolie et de sanglots mortuaires.

Un battement toute les 4 secondes, et une voix qui résonne depuis les tréfonds d’un puit sans fond, pas de doute Depressed Mode nous entraîne immédiatement dans le tourbillon d’un funeral doom vertigineux. Les finlandais évitent avec brio le piège du linéaire qui vient souvent frapper les formations évoluant dans ce style musical en introduisant de nombreux éléments musicaux accrocheurs. Les claviers sont ainsi omniprésents, sous forme de parties pianos mélancoliques, ou en tant que passages au synthés donnant un aspect plus théâtral à certains titres (1. « Alone »). Les travaux réalisés sur les ensemble vocaux (avec 3 chants différents), les apports de voix féminines ou de violoncelle permettent par ailleurs à Ghosts of Devotion de présenter des compositions aux tons variés. La molette « réglage de la pesanteur » permet donc des passages allant du doom mélodique au funeral doom le plus obscur (5. « Ghosts of devotion »), avec toujours de belles intros au piano (à noter celle de « cold » au piano et violoncelle à tirer des larmes !). Une petite reprise de Burzum au passage ne fait pas de mal (« Dunkelheit ») pour compléter un album qui, sans pour autant casser la codification doomesque, y ajoute quelques éléments sonore intéressants.

Sans jamais tomber dans la plus glauque des arythmies, Depressed Mode nous dévoile un très bon premier album, équilibré, idéal pour les gens trop heureux ou dépressifs courageux.







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