AMORPHIS Silent Waters [ 2007 ] |
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Durée : 46.54 Style : Métal rock mélodique |
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Chronique : 09 juillet 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Certaines formations n’ont pas peur d’effectuer de véritables reconversions musicales au fil de leur carrière. Si parfois la transition peut paraître poussive (qui a dit Paradise lost ?) souvent celle-ci se traduit comme un véritable second souffle. Préférez vous les premiers albums d’Amorphis ou les plus récents ? dans tous les cas on ne pourra pas dire que ces finlandais manquent d’inspiration à la vue des perles peuplant leur discographie. N’en déplaise aux amateurs de sonorités plus « brutes », le death de Karelian Isthmus est désormais bien loin. « Silent waters » suit en effet la voie tracée à l’origine par Am Universum, ouvrant un nouvel univers mélodique. La surprise est pourtant de taille avec « Weaving the incantation » qui vient ouvrir l’album de façon tonitruante : rythmiques puissantes, voix dark profonde, voilà de belles ambiances que n’aurait pas reniées un Memorial de Moonspell ! mais non, avec le refrain Amorphis hisse de nouveau ses couleurs mélodiques avec en fond sonore le désormais caractéristique son clavier, des passages acoustiques et des duos vocaux somptueux. Les voix sur "Silent Waters" sont d’ailleurs particulièrement travaillées, avec toujours ce chant clair en état de grâce (7. « Enigma »). Et Amorphis impose de nouveau son écrasant talent de composition de mélodies, à travers des titres riches en sonorités, avec toujours un élément qui résonne dans le lointain : quelques notes de piano, des guitares cristallines, c’est superbe. Silent Waters conserve toutefois une teinte très rock, justement à travers les guitares (l’élément influant le plus sur les ambiances), et en particulier au niveau des solos. Mais cela n’empêche en rien la création d’atmosphère diverses avec des passages teintés de mystère sur « Shaman » ou plus froids sur « Towards and against ». Pour faire les difficiles, une petite critiques sur le titre final façon ballade qui résonne comme un gentillet « au revoir », comme quoi même les plus grands peuvent « sécher » parfois…mais voilà pour les difficiles car quel bel album ! On aurait peut être aimé "Silent Waters" plus incisif après l’écoute du premier titre mais la beauté musicale qui suit entraîne comme une rivière, doucement, mais très loin. |
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