BUMBKLAAT
Boomshine Drinkers [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 41.13
Style : Hardcore
  Infos :
  Contact label : http://www.deadrockindustry.com
  Contact groupe : Http://www.myspace.com/bumbklaat
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 09 juillet 2007 , réalisée par
   
Après une intro inutile de 20 secondes, Bumbklaat annonce la couleur : amis du Hardcore, bonjour ! C'est en effet un pur produit coreux que nous offre le combo, avec des titres évocateurs comme : "Exist", "Fuck Your Stars" ou "Control". Ca sent le Straight Edge tout ça ! Une lourdeur sans surprise, des mid tempo qu'on attendait, l'efficacité et la simplicité se veulent le mot d'ordre de cet album.

Côté instruments, les guitares tiennent le rôle prédominant entre accords plaqués et rapides, et ritournelles punkisantes en aller-retour. La basse, comme d'habitude, est très peu audible, quasi-inexistante (alors que le style a évolué pour laisser une plus grande place au claquement des cordes métalliques, Bumbklaat semble ne jurer que par les accords des 6 cordes). A part quelques breaks ou intros ("Fuck Your Stars", "Raz"), elle s'avère trop planquée. Le batteur quant à lui assure bien son boulot. Il nous gratifie de très bons passages comme sur "Dirty Bitch", comme il essaie parfois de sortir de la rythmique simple mais en en mettant un peu trop, ce qui, cependant, ne choque pas forcément.
Quand au chant, c'est avec un style très Black Bomb A que la voix très aigue et éructante se mêle à la voix plus grave et clameuse.
Le tout s'avère reprendre ce qui marche dans le style, les mid usés jusqu'à la moelle, mais toujours efficaces, les tempos classiques, les contre-temps accompagnés de rythmiques perforées de silences, etc etc...
En gros, un bon album de Hardcore, mais qui saoule très vite pour quiconque n'est pas un Straight de la première heure. Bumbklaat nous ressert la même soupe tout au long de ce skeud, alors gare à l'indigestion ! On notera cependant le petit lead sympa sur "Oncle Sam", très typé Godsmack, le passage un peu barré sur "Control", et la compo bordélique en morceau caché qui ne présente aucun intérêt puisqu'elle est incompréhensible. Un grand n'importe quoi pour finir, moyen quand même...Mais j'apporte une correction à cette chronique puisqu'il s'agit selon les membres du groupe d'un trip totalement personnel et que c'est en fait une superposition de tous les morceaux de l'album.

Bref, à réserver aux coreux dans l'âme. Les autres, écoutez pour le plaisir, pas pour trouver votre album de l'année.







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