CHRONIQUES ALBUMS

Je dois l’avouer chers « frères et sœurs » je n’ai jamais au grand jamais compris pourquoi à l’heure actuelle avec tous les moyens possibles de notre époque des albums sortent encore dans les bacs de nos disquaires préférés avec une production aussi faible et un son aussi rétrograde. Pourtant nos amis de Litmus n’en sont pas à leur premier méfait puisque qu’un premier « bambin » avait vu le jour en 2004, « you are here », et ne sont en aucun cas originaire du Pakistan ou d’une contrée perdue d’Inde Orientale, région très certainement magnifique mais quand même peu connu pour ses studios d’enregistrement dernière génération !
Point de tout cela, nous avons affaire à des sujets de la Reine et en bons britanniques qu’ils sont nous proposent une musique un peu à l’image de leur cuisine, mélangeant les saveurs de façon peu académiques et distillant leur « space rock » gonflé à l’electro de multiples ambiances à la fois froide et metalliques, nous projetant dans un univers peuplé de rencontres du troisième type, ou une multitudes de sons tout droit sortis de vieux mangas des années 70 nous accompagnent tout au long de la route. Un voyage sidéral où il faudra posséder une ouverture d’esprit en béton pour s’imprégner convenablement des émotions et autres sensations à attraper au vol, chose délicate au vue de la prestation plus que médiocre du son où les guitares très criardes manquent indubitablement de puissance et où le chant très faible et mixé très en retrait accable un peu plus ce disque, qui en définitive finit par donner dans le brouillon, mais jamais dans l’ennuyeux paradoxalement - car malgré tous ces défauts l’honnêteté des musiciens ne peut etre remis en cause. Ceux-ci vivent leur « trip » inter galactique avec conviction, des qualités indispensables à entretenir le plus longtemps possible …

A vous de voir chers lecteurs(trices) où en est votre budget découverte, mais si vous éprouvez une certaine sympathie pour les 80’s et cette façon de faire si particulière, entre machine omniprésente (batteries synthétiques) et voix plus organique, et surtout des influences très marquées vers des formations comme New model army, Bauhaus et autres, « Planetfall » est fait pour vous. En revanche aficionados du « gros metal » qui tache, on se donne rendez vous pour d’autres aventures….