SLEEPTIME GORILLA MUSEUM In Glorious Time [ 2007 ] |
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Durée : 67.11 Style : Rock progressif/expérimental |
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Chronique : 20 juin 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Quand on regarde les classements des meilleures ventes de disque actuelles, il y a de quoi frémir et se dire que décidément, l’avenir de la musique est mal barré…Cela fait donc un bien fou de tomber alors sur certains albums rompant avec le formatage auditif du moment. « In glorious times » des californiens de Sleepytime Gorilla Museum (SGM) appartient indiscutablement à cette catégorie, mutant musical hybride et déjanté, anti commercial par excellence et à ne pas mettre entre toutes les mains. Pas facile de décrire la musique produite sur « In glorious time »…ne cherchez pas de métal ici, SGM demeure du rock, électrique certes, expérimental et totalement barré c’est sûr ! « The companions » qui ouvre le festival, au rythme rock blues lent qui n’aurait pas déplu à un Nick Cave sous l’emprise de produits divers et variés. Place ensuite au festival SGM, ou « comment mêler l’ordre au chaos ». habitués de Mike Patton ? tendez donc une oreille sur « In glorious time », aux rythmes hachés, dissonants, un ensemble parfois cacophonique d’où sortent pourtant des compositions cohérentes, mais franchement pas toujours très faciles d’accès, c’est le moins que l’on puisse dire. Aux parties progressives à la basse chères à Primus (« Ossuary ») se mèlent des vocaux agressifs et torturés masculins, puis un chant féminin renvoyant instantanément au timbre « Bjork » (« Angle of repose »). Instrumentalement très riche, « In glorious times » se peuple de nombreux éléments acoustiques et aurait pu être utilisé comme bande original d’un film contemporain baroque ; voilà ce qui arrive quand on jette des instruments dans un groupe de musiciens déments. La tradition décernant un coup de cœur pour une formation alternative se voit toutefois ici démentie car il demeure extrêmement difficile d’entrer dans cet album, original mais où l’aspect expérimental posera des problèmes aux oreilles les plus aguerries. « In glorious times » ne fera donc pas partie de ces albums pouvant être écoutés en boucle, si ce n’est pas de très courageux auditeurs. La recherche sonore effectuée reste toutefois à applaudir, rassurant et levant bien haut la bannière de l’ « hors normalité ». |
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