ESTUARY
The Craft Of Contradiction [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 46.36
Style : Death mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.ibexmoonrecords.com/
  Contact groupe : http://www.estuarymetal.com http://www.myspace.com/estuary
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 juin 2007 , réalisée par GOHR
   
Bien que ses membres soient américains, il semble que l’influence majeure d’Estuary se situe dans notre froide Europe du nord. Piochant ses influences entre Behemoth et At The Gates, c’est une réelle vague de violence et de mélodie que nous sert le combo avec ce deuxième album intitulé « The craft of contradiction ».

La musique des américains se caractérise par des parties de guitares recherchées ; en effet tous les riffs ont pour point commun la précision, la vitesse et la mélodie, c’est le cas dans « Lies of Dogma » qui va puiser dans des sonorités old-school. Ajoutons à cela le côté légèrement cru et froid de la production, digne d’un vieux At The Gates ce qui confère au son un aspect macabrement jouissif. Ceci s’applique à des titres tels que « Fraitly in numbers » qui sont une incitation au headbanging. C’est d’ailleurs en voulant obtenir un son relativement cru que le groupe a décidé de mixer la basse restée en retrait, ce qui n’empêche pas à l’ensemble d’avoir de l’impact. La batterie, quant à elle, est technique et agressive sans pour autant tomber dans le piège du blast à tout va, mis à part, et rarement comme dans de « Cleansed of all wisdom » qui est par la même occasion le titre le moins percutant de l’album.
Le groupe possède tout de même deux défauts. Le premier est de ne pas ralentir la cadence. Certes un métal rapide est agréable, mais lorsqu’un album dure quarante-six minutes il est des fois plaisant de savourer des moments de calme. L’un des trop rares moments de répit de l’album se trouve dans le somptueux « Heirs to the throne of fear » dont les sonorités Heavy épique de l’introduction peuvent aller jusqu’à rappeler Tyr. Le second détail qui perturbe cet album est le chant très linéaire. Certes la chanteuse a une voix aussi grave que Nergal de Behemoth mais au bout d’un moment ses hurlements lassent. Il est en effet dommage, que la demoiselle ne se laisse pas parfois aller à un chant plus féminin, qui pourrait parfaitement s’accorder avec la musique.

Pour conclure Estuary est un groupe de qualité qui tire une certaine originalité de ses parties de guitares. Néanmoins celles-ci pourraient être encore approfondies afin de rendre leur musique plus puissante. Un bon album pour tous les fans de Death suédois.







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