TULUS
Biography Obscene [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 34.55
Style : Black Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/indierecordings
  Contact groupe : http://www.myspace.com/tulusband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 juin 2007 , réalisée par EVIL PRIEST
   
TULUS est un groupe culte. C'est à dire ?
– D’abord, TULUS a commencé quand il le fallait, c’est-à-dire au début des années 90 (en 1993 pour être précis) et en Norvège. Carte de visite idéale pour un groupe de Black Metal.
– TULUS a cette noirceur innée qui impose le respect. Ce feeling inexplicable qui distingue les Grands des guignols.
– TULUS ne se répète jamais. Et fort d’un aplomb extraordinaire, TULUS se paie parfois le luxe d’inviter chanteuses, de reprendre du BOWIE ou d’inclure toutes sortes de bruits dissonants dans sa musique. Bref, TULUS est aussi original !
– A en juger par l’attrait qu’il suscite auprès des collectionneurs et autres amateurs d’enregistrements rares, TULUS a beaucoup de talent et propose de compositions uniques.

Le faisceau d’indices est réuni ; TULUS est donc bien un groupe culte.
Et avec ce nouvel album, « Biography Obscene », le culte renaît de ses cendres. TULUS s’est bel et bien reformé, renvoyant par la même occasion le (très intéressant) KHOLD dans les limbes de l’oubli (en effet, Blodstrup et Sake, respectivement guitariste chanteur et batteur, étaient aussi, depuis 2001, à l’origine de ce projet « glacial »).
Penchons nous de plus près sur « Obscene Biography ».
Premier changement, les morceaux sont intégralement nommés et chantés en anglais. Cette évolution est assez significative. Pour sa renaissance, TULUS a mis entre parenthèses son folklore norvégien, tant sur le plan vocal que musical, au profit d’une approche beaucoup plus crue et moderne. Ce sentiment est particulièrement perceptible sur des titres comme « Chamber’s Disgust » ou « Demise ». Le son des guitares est plus compact et incisif, les morceaux vont droit au but. Les compositions de TULUS ont perdu ce petit grain de folie qui les démarquait de lot et qui en faisait un groupe adoré ou détesté. Ainsi cette biographie obscène est plus dans l’air du temps et moins hardie que ses trois aînées.
Je ne dirai pas que c’est convenu, attention, car la formation norvégienne garde une certaine spécificité …
Spontanéité contre professionnalisme : le débat est éternel.

Toujours est il que nous avons ici à faire à un excellent album de Metal noir et nordique. L’expérience KHOLD est passée par là, c’est indéniable, et a laissé des traces bien audibles. Les amateurs ne seront pas déçus, bien au contraire, mais je pense que leur satisfaction sera vraiment maximisée lors de la réédition de « Cold Core Collection », dans les semaines à venir.







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