DEAD IN THE WATER Echoes.. In The Ruins [ 2007 ] |
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Durée : 45.29 Style : Doom sludge metal |
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Infos : | ||||
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Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 12 juin 2007 , réalisée par AVALON | ||||
Groupe finlandais formé en 2000, DEAD IN THE WATER était à l’origine plutôt tourné vers le hardcore/punk, pour s’orienter sur ce premier album vers un metal complètement atypique, à savoir un doom débridé. Comme quoi l’originalité peut être présente, pourvu que l’on soit créatif et musicien dans l’âme. Première impression avec le visuel, qui est peu commun et pas franchement esthétique, mais cela colle avec leur style à vrai dire. Puis, les premières notes : une excellente production, et un son exceptionnel. Enfin, le premier titre « the silent will carry on », et une intro au piano qui résonne dans les brumes doomesques qui nous attendent. Ce titre dure 11 minutes ( du doom quoi !) mais O miracle, quel monument sonore ! Passé le piano « qui va bien », on se prend des riffs de guitares ultra plombés dans les gencives, avec une basse bien lourde et massive, et un chant qui est souvent doublé simultanément avec du black et du death. Le tempo est au ralenti mais sans provoquer l’envie de s’endormir, loin de là. L’ensemble est tellement massif et prenant que l’on déguste chaque note jusqu’à plus soif. Parfois le rythme accélère quelques peu, le tout est très mélodique malgré cette avalanche sonore. Puis parfois on frôle l’atmosphérique dark, et rien que le premier titre met l’eau à la bouche. A vrai dire, heureusement que ce groupe à laissé de coté le hardcore et le punk pour nous livrer cet opus gigantesque ! Mais vous n’avez encore rien vu, car le plus grand vient par la suite avec notamment le titre « in disguises » plombé et ténébreux, qui nous plonge dans un univers franchement lugubre et intense. La musique est lente, plutôt discrète…mais c’est pour mieux vous surprendre avec d’un coup d’un seul, des hurlements venus des fin fonds des enfers, puis un solos magistral à la guitare pendant que la basse commence à fumer et englobe le tout avec un son unique. Personnellement, je peux repasser ce titre en boucle sans jamais que les frissons ne cessent… Bien entendu, cet album vous livrera bien d’autres surprises, mais à vrai dire, restera pour moi le meilleur album de doom « progressif » à ce jour, avec une basse qui résonne encore dans mon casque et qui me fait dire que ce groupe n’a pas fini de faire parler de lui, en espérant que les adeptes du styles se penchent sur cet opus monumental. |
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