ISKALD Shades Of Misery [ 2007 ] |
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Durée : 44.49 Style : Black Metal |
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ORIGINALITE |
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Chronique : 07 juin 2007 , réalisée par EVIL PRIEST | ||||
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je vois venir ce premier album d’ISKALD, « Shades Of Misery », car j’avais eu le hasard et la chance, il y a un peu plus d’un an, de découvrir la première démo du groupe et ça avait été pour moi une révélation… ISKALD est un groupe à la motivation exemplaire. Leur premier effort « Northern Twilight » prenait plus la forme d’un mini-cd professionnel que d’une démo classique ; comprenez par là son studio, compositions abouties, artwork fait par un pro, pressage usine… Dès le départ, ISKALD voyait les choses en grand et avait raison car le contenu musical méritait bien tous ces efforts. ISKALD pratique, depuis ses débuts, un Dark / Black Metal limpide, soft et extrêmement mélodique… De quoi ravir les fans de Dissection de la première heure et tous ceux qui, en règle générale, sont nostalgiques des sorties de la fin des années 90, qui avaient souvent les attributs qu’ ISKALD propose aujourd’hui sur « Shades Of Misery ». De la musique… avant toute chose. La priorité est ici donnée aux guitares, qui suivent une ligne très mélodique. Les passages au piano renforcent cette idée de mélodie avant tout. La voix, elle, reste relativement classique pour ce style. Pour ceux qui connaissaient ISKALD sous sa première mouture, le son est ici moins thrashy, un peu plus pur et les notes plus distinctes les unes des autres. Néanmoins, certains titres du mini-cd ont été partiellement réécris et renommés pour réapparaître sur cet album sous la forme d’une trilogie intégrée au reste de « Shades Of Misery ». Sans être une rupture franche, donc, ce disque est tout de même le témoin d’une évolution importante pour le groupe. ISKALD a parachevé ici son initiation et est arrivé au but qu’il s’était fixé depuis le début : faire parti des professionnels du monde de la musique. Cette perfection et cette pureté laissent un petit regret : on se demande où est passée l’agressivité et la spontanéité dont ISKALD avait fait preuve dans « Northern Twilight » … Du professionnalisme – une pochette magnifique – et de la sagesse, certes, mais il manque un tout petit grain de folie ! Peut-être la rage adolescente des membres du groupe saura-t-elle revenir dans le cadre d’un deuxième album, pour le plus grand plaisir de nos oreilles… |
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