ABITBOLLUS
Clock Me Jesus [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 61.05
Style : Black métal délirant
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  Contact groupe : http://www.abitbollus.fr.tc http://www.myspace.com/abitbollus
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 31 mai 2007 , réalisée par S.Y.L.
   
« Qu’est ce qui a 3 bras, un seul chapeau, deux chemises, une veste, un foulard, un pistolet et quatre oreilles ? Mais c’est le cow-boy de Tchernobyl… » ah, vous la connaissiez ? C’est donc que vous êtes un fidèle des « grosses têtes », ou alors que vous aviez déjà suivi Abitbollus à travers « De mysteriis Don Camillo ». L’aventure sur la piste du evil true blague métal se poursuit avec « Clock me jesus », ouvrant les pages des passionnantes aventures de « Lord of the strings » ou d’ « Henry Death ».

Avertissement : le gag tue à 50 mètres, mais le gros son également ! Enregistré et mixé au Walnut Groove Studio, « Clock me Jesus » laisse entrevoir sans équivoques ses liens de parentés avec Carnival In Coal, dans l’aspect parodique et pour le coté grind délirant. Abitbollus s’engage toutefois dans un registre vraiment black métal, et même un black métal tout ce qu’il y a de plus sérieux…Car si la gaudriole reste le thème de l’album, musicalement le niveau technique est on ne peut plus impressionnant ! Vocaux hurlés, parlés, grognés, rythme soutenu, basse virtuose, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Abitbollus dégage une sérieuse intensité, puisant dans tous les genres extrêmes grind, death, indus, pour composer des titres bétons et musicalement très fournis. Le premier titre « Capillo tractum » met d’ailleurs les choses au point d’entrée de jeu : « ok, on délire, mais on envoie ». Pour ce qui est de délirer, Abitbollus doit être le seul groupe actuel (passé et sans doute futur) à mélanger Iron Maiden, Patrick Bruel façon black/grind, à mixer les textes de Julien Clerc et Mercyful Fate (11. « Melissa »), le tout bourré de références musicales et cinématographiques (avec les immanquables « lord of the strings » et surtout le monumental « la soupe au chou »), avec un zeste de coin-coins, de musique créole ou de cornemuse.
Difficile de parler de « Clock me jesus », un album décalé et bien trop timbré pour que l’on puisse vraiment le décrire ! créativité et rires garantis ! Gouton Saquet réussira t il à brûler le string Unique là où il fut tissé ? suspense…







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