CANDLEMASS
King Of The Grey Islands [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 53.55
Style : Heavy / doom
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de
  Contact groupe : http://www.candlemass.se http://www.myspace.com/cndlemassdoom
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 17 mai 2007 , réalisée par S.Y.L.
   
Tout le monde a son cierge et sa cape ? très bien, alors parés pour l’écoute du nouveau Candlemass ? Passons l’historique de ce groupe pionnier du doom, chargé d’une dizaine d’album et de quelques changements de line-up (mais quel grand groupe n’en a jamais connu ?) pour démarrer une nouvelle procession de près d’une heure sur le sombre chemin du doom, à la rencontre du « King of the grey islands ».

Mais sur le chemin, j’aperçois quelques pèlerins semblant avoir le visage un peu fermé…la source de leur tracas ? certainement le changement de vocaliste (Robert Lowe de Solitude Aeternus) au chant? et bien détends toi pèlerin fan de Candlemass et poursuis vaillamment ton écoute car voilà des vocaux qui ont de quoi donner une belle dimension à ces nouvelles compositions. Le timbre de voix aïgu renvoi à la bonne vieille période du heavy des 80s, mais est également capable de belles modulations aussi bien en puissance qu’en douceur (festival à voir sur « Man of shadows »), apportant une touche de théâtralité à des titres variés. "King of the grey islands" ne constitue pas pour autant un virage à 90 degrés dans la discographie de Candlemass et conserve ce bon et adorable son « précurseur doomesque » que les amateurs reconnaîtront, avec cette fois ci il est vrai, beaucoup plus de clins d’œil typiquement heavy (avec de vrais et grands solos guitare) et des passages aux riffs thrashy (« Clearsight »).

Pas question de funeral doom ici, le rythme demeure encore suffisamment enlevé (avec une attaque très surprenante à l’ouverture de « Emperor of the void ») maintenu par des rythmiques bien lourdes qui, si parfois paraissent un peu linéaires et répétitives, maintiennent en fait une sorte d’hypnotisme transcendantal, comme l’atteste le démentiel « Demonia 6 », idéal pour les petites messes entre amis. L’atmosphère se crée, pesante, mais toujours avec d’excellents passages mélodiques. Ne zappez pas non plus le solo basse carrément glauque en fin de « Embracing the styx », qui ne sera pas le titre le plus léger de l’album. Qui dans les rangs a murmuré « mais c’est pas original » ? oui, c’est sûr, ce son là, tout le monde le connaît, mais « King of the grey islands » c’est vraiment du grand art dans le genre, ou « comment remettre au goût du jour un style préexistant ».
Alors si vous aimez ces ambiances lourdes mais harmonieuses ? alors n’allez pas plus loin, vous êtes arrivés.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
CANDLEMASS - Psalms for the dead CANDLEMASS - Death Thy Lover