MANES
How The World Come Ton An End [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 44.36
Style : Electro-rock
  Infos :
  Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk
  Contact groupe : http://www.manes.info/ http://www.myspace.com/manes
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 13 mai 2007 , réalisée par
   
Curieux parcours que celui de Manes. Formé en 1993, le combo Norvégien pratique d’abord un black métal lugubre. Dix ans plus tard, il change du tout au tout et se tourne vers les musiques électroniques. En 2007, le groupe revient avec un nouvel album, « How the world comes to an end ».

Manes? Un ancien groupe de black metal? Vous êtes sûr ? Bon, il est vrai que « How the world …» a des aspects froids voire lugubres, mais cela n’a vraiment plus rien à voir avec le genre de Darkthrone. On ne peut même plus parler de formation rock tellement les machines ont pris le pas sur la guitare.
On peut dire en revanche que MANES a réussi sa reconversion. Avec son troisième album, le groupe a atteint un seuil de maturité. Sa façon d’aborder l’électro-rock est devenue personnelle et progressive en même temps que ses influences se sont étendues. En clair, dans la forme, cela donne un disque plein de cassure et contraste, de surprise aussi, ou chaque ambiance est utilisée à son maximum.
Dans le fond, Manes va de plus en plus loin dans son métissage, allant même jusqu’à utiliser du chant rappé en français (« Come to pass » et « The cure-all »). Et sa diversité est toute à son avantage car elle lui permet de donner à tous les morceaux une ambiance singulière, sans pour autant remettre en cause l’homogénéité du disque.

Dans « How the World… », Les mélodies sont simples mais la musique profonde. Quelques notes suffisent à donner le ton aux chansons. Puis des éléments viennent s’ajouter ou se retirer pour donner de l’ampleur à la musique.
D’autant que le groupe prend plaisir à jouer avec l’intensité des compositions. Les titres sont tous très syncopés, Manes monte et descend la pression à sa guise, en général plusieurs fois par chanson. Et ça marche puisque malgré le son froid et déshumanisé que donne l’électronique, « How the world… » est empli d’émotion.

Un bon troisième album pour Manes. Même s’il ne révolutionne pas le genre, le groupe de Trondheim a au moins le mérite d’apporter sa pierre à l’édifice.







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