LAKE OF TEARS Moons And Mushrooms [ 2007 ] |
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Durée : 44.27 Style : Rock/ goth metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 11 mai 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
« Attention, attention », voilà ce que présage la sortie d’un nouvel album de Lake of tears. Les suédois, au fur et à mesure de leur six albums précédents ont en effet su renouveler totalement leur style et leur son, en particulier avec l’excellent « Black brick road », clôturant définitivement le chapitre du doom des premières parutions. Un nouvel album représente alors autant de questions en suspens : nouveau changement de style ? retour aux sources ? suite aux idées nouvelles précédentes ? quelle impatience ! Tadam ! le rideau se lève alors sur un « Moons and Mushrooms » s’inscrivant dans la juste continuité musicale de « Black brick road ». Le doom est bel et bien fini et enterré, Lake of tears rayonne avec son nouveau visage de métal très rock et très mélodique. Certains retrouveront des petits aspects Tiamat/Lucyfire et Sentenced sur ce nouvel album à la dynamique sonore toujours très « metal n’roll », notamment à travers de véritables tubes, comme 7. « Island », qui se fredonne dans la journée longtemps après l’écoute de l’album. Lake of tears parvient en effet à agrémenter ses compositions de lignes mélodiques extrêmement efficaces et entêtantes, avec toujours ces vocaux clairs caractéristiques au timbre particulier. Les ambiances qui se dégagent paraissent alors particulièrement éclairées et entraînantes en apparence, mais la clarté se révèle trompeuse, entourant les titres d’une luminosité plus voilée et intrigante. En effet, il demeure toujours un je ne sais quoi d’ombre mélancolique en profondeur, produisant la même émotion troublante que lors de l’écoute de « Right into the bliss » de Katatonia. Ne vous fiez toutefois pas aux nombreuses références citée en comparaison, « Moons and mushrooms » demeure une œuvre 100% originale, sorte de nouveau rock moderne, mélange de métal des plus captivant, bénéficiant d’une production de béton armé. Loin de clore l’album, le titre final « Planets of penguins » le laisse en suspens et nous laisse fasciné ; quel grand moment de musique à ne pas laisser s’échapper ! |
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