SCHIZO Cicatriz Black [ 2007 ] |
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Durée : 39.38 Style : Thrash / black metal |
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Chronique : 07 mai 2007 , réalisée par GOHR | ||||
Bien que peu connu à l’échelle mondiale, Shchizo, est un groupe au passé conséquent et « Cicatriz Black », leur nouvel album, n’est pas un coup d’essai. Mettant à l’honneur des influences Black-métal, associées à une solide base Thrash-métal, le combo Italien a mis au monde, avec sa nouvelle production, un album de qualité au point de vue strictement musical, mais qui peine à sortir du lot. Ce qui se dégage à la suite d’une première écoute de l’album est une sérieuse impression de déjà entendu, notamment par la présence d’éléments récurrents qui parasitent plus ou moins l’écoute. Prenons par exemple le son de la guitare très cru, qui empêche certains riffs d’être réellement accrocheurs ; c’est le cas du titre « M.G 1942 » qui possède dans sa longue introduction un riff entraînant mais qui, malheureusement, ne donne pas le meilleur de lui-même. Il en va de même pour la batterie. Celle-ci possède un son très Thrash-Death old shcool et les plans qu’elle propose laissent une sérieuse impression de déjà vu. Une influence majeure du groupe se trouve, visiblement, dans les albums anciens de Slayer, comme l’indique l’utilisation de riffs primaires et rentre-dedans, accentués par un chant (quoique ici écorché) qui débite son texte à toute vitesse sans jamais ralentir. Le chant est d’ailleurs un point faible de l’album, car celui-ci est particulièrement peu original, et les quelques envolées Heavy (« Shine of scar ») tombent à l’eau, car le chanteur ne se lance visiblement pas assez. En réalité, ce qui donne la hauteur de cet album, sont les passages mélodiques assez subtils qui contrastent avec le reste. Ces passages en questions sont présents dans la majeure partie des titres, et ce de manière discrète, comme si une légère accroche mélodique parvenait à se détacher de la masse afin d’interpeller l’auditeur : tantôt le groupe propose un solo de guitare Death-mélodique, tantôt quelques notes de claviers introduisent une musique (« Lakhrima Khristi » par exemple). Cependant, ne nous mèprenons pas : jamais le groupe ne décide de s’encrer totalement dans le mélodique, mis à part dans l’excellent titre de clôture, « The Sicilian Clan » dont les sonorités s’envolent dans le folklore italien avant de sombrer dans un chaos sonore. En définitive Cicatriz Black n’est absolument pas un album essentiel. Les amateurs de Thrash extrême apprécieront mais un public plus ouvert se lassera très vite. |
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