EVOKEN Embrace The Emptiness [ 2006 ] |
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Durée : 70.31 Style : Doom |
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Infos :réédition de l’album 1998 de chez Elegy records | ||||
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Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 04 mai 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Evoken… « Embrace the emptiness » » ? hum, ces mots ne sonnent pas inconnus à mes oreilles…mais bien sûr ! Solitude production ne propose pas moins ici qu’une réédition d’un album (le premier album du groupe en fait) sorti en 1998 alors chez Elegy records. Dans ce cas là, évidement, l’effet de surprise est considérablement amoindri, mais ceux ne connaissant pas encore Evoken ouvriront avec cet opus les portes de la majesté lugubre du doom dans toute sa splendeur. A destiner aux champions de l’apnée, « Embrace the emptiness » entraîne immédiatement son auditeur dans une lente descente abyssale. A cette profondeur, il fait froid, nulle lumière, nulle vie, et la plongée se poursuit…toujours plus bas…Lentes et pesantes, voilà deux termes écris pour définir les compositions d’Embrace the emptiness, où jamais un élément n’intervient pour éclairer un tant soit peu les titres. Guitares lourdes, batterie arythmique (mais qui peut s’animer de belle manière, à voir sur l’excellent 5. « Into the Maelstrom »), voix caverneuse qui chuchote et s’achève dans un souffle, voilà qui donne au « doom » toute sa réelle signification. Les excellentes parties pianos (4. « Lost kingdom of darkness ») et les plages de synthé planantes ne font qu’enfoncer le clou, achevant l’auditoire dans un coma sans fin. Le son sur l’album demeure lointain, fait dommageable pour un autre style musical, mais qui colle parfaitement à Evoken, accentuant les effets sonores qui semblent surgir de toute part. Si la nouvelle production ne change rien à « Embrace the emptiness », ni au niveau sonore, ni au niveau du visuel (sobre et…sombre), elle permet toutefois le retour sur le devant des scènes, et des catalogues de ventes, d’un album à vite retrouver dans une vague de délicieux plaisir masochiste. |
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