PANTHEON I The Wanderer And His Shadow [ 2007 ] |
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Durée : 42.19 Style : Black métal |
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Chronique : 04 mai 2007 , réalisée par PK | ||||
Voici venir le 2ème album talentueux groupe qu’est Pantheon I. Groupe pas forcément très connu mais pourtant composé de membres ayant déjà fait leurs preuves… Andrè Kvebek (guitare/chant, ex 1349) Sagstad (guitare, officiant chez l’excellent groupe qu’est Sarkom), TRS (basse, lui aussi venant de 1349)… Tout cela pour un énième album de black métal norvégien me direz-vous! Certes, mais pourtant Pantheon I détient pourtant plus d’un ingrédient qui font que malgré tout nous tenons là un groupe qui vaut le détour. Comme par exemple la création de cette ambiance assez unique créée grâce au violoncelle de Live Julianne (jouant également chez Solefald), son instrument apporte beaucoup de mélancolie et donne un certain caractère aux compositions. Attention si le violoncelle est très présent, il est cependant parfaitement intégré et sait se faire discret, créant en général principalement une ambiance de fond et ne s’envolant que quand cela est réellement judicieux. L’autre élément qui fait le charme de cette formation est justement la diversité des ambiances, cohérentes et toujours subtilement amenées, les blasts ne sont là que lorsqu’ils sont utiles, ce qui au final donne beaucoup de relief, et permet aux guitares de s’exprimer pleinement. Inutile de glorifier les musiciens sur la technique, je l’ai déjà dit, nous avons quasiment à faire à un « all star band »… et si le batteur lui ne vient pas d’une formation très connue, il n’a rien à envier aux autres, se permettant tantôt des breaks très death metal, tantôt des marches militaires et ce, sans casser l’ambiance qu’elle soit haineuse, épique ou mélancolique. Seule la voix est finalement assez commune. Andrè se débrouille mais propose un chant black assez basique et quelques chants clairs sympathiques (sur « coming to an end ») mais là aussi rien d’exceptionnel. « the wanderer and his shadow » a donc les capacités pour séduire un public large chez les amateurs de black grâce à la richesse de ses teintes musicales et sa production de bonne facture qui colle parfaitement aux compositions. Dommage que la pochette soit très moche (tout comme celle de leur 1er opus), mais que cela ne vous empêche pas d’écouter Pantheon I, le plus important étant la musique ne l’oublions pas. |
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