SEE YOU NEXT TUESDAY
Parasite [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 18.51
Style : Grind
  Infos :
  Contact label : http://www.ferretstyle.com
  Contact groupe : http://www.seeyount.com http://www.myspace.com/seeyounexttuesday
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 01 mai 2007 , réalisée par
   
Parti d’une blague, See you next Tuesday (Synt) est un groupe, qui, comme beaucoup de combos de grind, ne pensait faire rire qu’eux. Après avoir compris qu’ils « pouvaient écrire des chansons bien », nos joyeux lurons se sont lancés, tête la première, dans le monde merveilleux des musiques extrêmes. "Parasite" est leur premier effort.

Une forte propension à ne faire que des blagues, un nom à coucher dehors, une musique horripilante, nous voila fins prêts à parler de grind. Bon, résumons la situation. Les Synt font des chansons courtes qui repoussent sans cesse les limites de la violence. Ils sont anti-quelque chose, en l’occurrence anti-catholique (« huit morts, neuf si tu comptes le foetus », « Les bons chrétiens ne prennent pas leurs pieds avant le mariage ») et plus généralement complètement obsédé (« Bébé, tu me fais souhaiter avoir trois mains », « Avant de mourir, je veux baiser un poisson »…). Jusque là, rien d’exceptionnel, mais alors, qu’est ce qui fait que Synt est intéressant à écouter?
Tout simplement, son imagination délirante. En mélangeant l’intensité de Pig Destroyer et les trips musicaux de Psyopus, Les 4 « brutal dudes » du Michigan ont réussi à repousser le grind hors de ses frontières sans provoquer d’indigestion. "Parasite" est très violent tout en étant contrasté, délirant mais suffisamment droit, expérimental mais sans excès. Presque fin quand on considère la population qui baigne dans ce genre culturellement rebutant.

Avec son premier opus, Synt a réussi à donner un sens à sa folie, une belle preuve de maturité pour un groupe qui cumule moins de trois ans d’existence. Parasite est un florilège de mosh–part, de parties blastés, de rythmiques sanglantes, le groupe va dans tous les sens mais retombe toujours ses pattes. Il faut dire aussi qu’il s’est donné les moyens de son ambition. Tous les membres du combo de Michigan ont une maîtrise indécente de leurs instruments particulièrement le guitariste, Drew, qui ne doit plus savoir où donner de la tête entre ses harmoniques et son « octaver ».
A noter également que dans ses 18 minutes de nuisances sonores grind, le groupe a intercalé deux chansons plus atmosphériques, au milieu et à la fin, permettant à l’auditeur de se reposer, ou alors d’aller vomir aux toilettes.

Bon, après, il serait incohérent de dire que nos confrères américains ont tout pour plaire. On croise ça et là des parties bâclées, certaines transitions consistant à donner deux coups de caisses claires ou juste du silence. Mais c’est peu, comparé à ce qu’il nous apportent : un défouloir original.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE