GENITAL GRINDER Compulsive Severing Art [ 2007 ] |
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Durée : 34.43 Style : Grind / Death metal |
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Interview : | ||||
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Chronique : 28 avril 2007 , réalisée par GOHR | ||||
Genital Grinder n’est pas un inconnu de la scène française en matière de brutal Death/grind. Doté d’une capacité certaine pour produire des riffs accrocheurs et d’une puissance scénique non négligeable, le quatuor revient avec ce nouvel opus « Composing severing art ». qui ne décroche pas la palme d’or de l’originalité mais dont la qualité reste tout à fait correcte en matière de Death-métal. D’un point de vue strictement musical il faut se rendre à l’évidence : le combo n’a pas évolué. Cela peut paraître dommage au premier abord, mais tout bien réfléchi, ce n’est pas plus mal ainsi puisque tous les ingrédients qui font la qualité d’un groupe extrême sont présents. Citons, tout d’abord, de nombreux plans de guitares fortement intéressants et accrocheurs, comme le sont la grande majorité des riffs de « Teacher », excellente entrée en matière de l’album. Ensuite, évoquons la batterie, qui est un étalage de violence et de technique, sachant alterner les blast beats frénétiques et les ralentissements mid-tempos (« Living room lobotomy » est un titre intéressant de par ses variations rythmiques). Notons d’ailleurs que, ces derniers, sont relativement fréquents et permettent de développer des passages particulièrement lourds et grooves ; ce sont d’ailleurs ces passages qui font l’efficacité de la musique de Genital comme « Inner Utheral Bleeding » ; morceau un peu moins rapide que les autres mais d’une violence non négligeable. Néanmoins tout n’est pas parfait chez Genital Grinder ce qui permet d’ériger quelques critiques. Tout d’abord lorsque l’on arrive à la moitié de l’album les voix gutturales, limite porcines, commencent à fatiguer. De plus, même si les rythmiques et le groove sont sympathiques, l’absence de solo de guitare réellement flamboyant porte préjudice au groupe. Les quelques soli sont bien souvent courts, peu mélodiques et sans trop de personnalité. Vous l’aurez compris, Genital Grinder n’est pas un groupe qui cherche à être original. Celui-ci nous offre une musique efficace, bien que peu singulière, et une imagerie gore digne de nombreux groupes de son style. ; l’on peut notamment penser aux français de Psoriasis. En conclusion cet album s’adresse aux amateurs de brutal-Death qui ne recherche pas les innovations mais au contraire, la violence et l’intégrité. |
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