COLLECTION D'ARNELL AND.
Exposition, Eaux Fortes Et Méandres [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 58.25
Style : Cold wave rock
  Infos :Digipack + booklet
  Contact label : http://www.prikosnovenie.com/
  Contact groupe : http://cdaa.free.fr
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 12 avril 2007 , réalisée par AVALON
   
Avoir à chroniquer un Collection d’Arnell Andrea, c’est à la fois un privilège et un honneur. Car le groupe a non seulement une notoriété certaine dans le milieu goth rock, mais à chaque album, se dégage un sentiment nouveau et un concept différent. C’est un peu comme si Dali nous proposait tous les deux ans une magnifique toile, toujours avec sa griffe reconnaissable entre mille, mais avec des couleurs et des saveurs différentes. Justement, de peinture il est question sur cet album. Le leitmotiv ici est « 11 titres = 11 tableaux « .

Le groupe français a pris parmi une multitude de toiles du XIXe et XXe siècle une sélection personnelle, et nous en fait l’exposition musicale. A chaque œuvre correspond une compo, des notes, des sons, une saveur musicale. Ainsi, sur le premier titre par exemple « Les sombres plus de l’ame », la musique un peu tribale / batcave, illustre avec des sonorités goth rock « la neige » (1873) de Charles-François DAUBIGNY. Le chant de Chloé est toujours enivrant car pur, très éthéré : tel un pinceau qui glisse sur la toile, sa voix glisse et parfume cet album d’expositions.

Certes on retrouve du goth rock mais aussi de l’atmosphérique, du cold wave, du batcave, bref une mélange de sonorités que l’on étale avec talent sur toute la longueur de ce disque. Le violoncelle prend également sa place sur le titre « The long shadow » qui met en avant la toile « the long shadow » (around 1805) de Johan Heinrich Wilhelm TISCHBEIN, ou l’electro se marie subtilement avec les cordes. Le tout bien sur sous l’inspiration de la douce sirène qui chante un peu façon Alison shaw des ‘Cranes’ : douceur, fragilité, émotion. Un sublime titre. Pour ma part, j’ai carrément adoré le « I can’t see your face », inspiré par “ twilight fantasy” (1911) d’ Edward Robert HUGHES, grâce a une musique darkwave très entrainante et dont le chant est beaucoup moins doux et se rapproche plus d’une Nina Haggen.
Outre l’avantage d’écouter des titres recherchés et inspirés, cet album a pour but également de nous faire découvrir tout simplement des tableaux dont je ne soupçonnais pas même l’existence ! Ainsi j’ai pu flasher sur “l’île des morts” (1880) d’ Arnold BÖCKLIN. Ou comment joindre l’utile à l’agréable…

A vous de découvrir les autres tableaux et les autres sonorités, mais cette exposition de talents risque fort de satisfaire tous les amateurs d’art que l’on peut croiser ici ou là sur la toile… Chef d’œuvre à posséder absolument !







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