Heol Telwen. Ce nom peut sembler bien étrange pour qui n’est pas versé dans la langue bretonne. Le groupe parisien, qui comprend en son sein des membres de Bran Barr et Nydvind, nous distille un black métal rapide et énergique, agrémenté de mélodies de flûte et de bombarde. Les morceaux sont entraînants et nous offrent des duos mélodiques entre la flûte et la guitare auxquels il est difficile de résister.
A cela s’ajoute quelques parties acoustiques et des chœurs, capables de rendre le citadin le plus endurcis, nostalgique de ses racines celtes et des dolmens bretons. La noblesse de la musique celtique se mélange habilement à la puissance du black métal tout au long de ces quatre titres.
Au niveau de la production, le démo est plus que satisfaisante. Le son est bon et tous les instruments trouvent leur place. Il en va de même pour les vocaux « black » et les chœurs, bien audibles.
Bien que la formule ait déjà été testée par d’autres groupes comme Aes Dana ou Bran Barr, Heol Telwen n’apparaît pas comme une pâle copie des noms précédemment cités. Au contraire, l’originalité de ses compos place le groupe au même niveau. J’attends maintenant avec impatience de pouvoir lever une bière et agiter mes cheveux lors d’un futur concert du groupe.
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