MAZE OF TORMENT
Hidden Cruelty [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 36.26
Style : Thrash Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.blacklodge.se
  Contact groupe : http://www.mazeoftorment.com http://www.myspace.com/officialmazeoftorment
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 mars 2007 , réalisée par SAVINI
   
Pour leur sixième album « Hidden Cruelty », les suédois de Maze Of Torment n'ont toujours pas décidé de s'émanciper et poursuivent laborieusement leur route afin d'obtenir le titre de meilleur cover band européen de Slayer. Ainsi au travers de leurs 10 nouvelles chansons, ils ont réalisé l'exploit de ne sortir quasiment rien qui n'ait déjà été fait par Slayer dans les années 80.

Dès l'intro du premier titre (qui ressemble fortement à un remake de « War Ensemble »), les guitares font immédiatement penser à celles de la paire Hanneman/King et on retrouvera sur presque tous les titres cette influence plus que majeure avec des solos torturés, bourrins et bordéliques si caractéristiques du combo américain. Tout juste appréciera-t-on ponctuellement un plus grand souci de clarté à ce niveau (voir l'intro de « This Vision » qui est très limpide). Ajoutons à cela un chanteur qui hurle également dans un registre proche de celui d'Araya et au final on ne comprend vraiment pas pourquoi le groupe continue à se qualifier de Thrash/Death.
Peu importe que le groupe possède un patronyme faisant directement référence à l'ange morbide, la musique de Maze Of Torment ne comprend presque plus d'influs Death.
Ceci mis à part, il est bien difficile de retenir un ou deux morceaux de cet album tant tous semblent sortir du même moule. Pas de changement d'ambiances ou de tempos en vue. Au début, ça bourre. A la fin, ça bourre. Et au milieu, ça bourre... Alors même que l'album est plutôt court, on ressent parfois entre les morceaux un furieux sentiment de redite et au final, on a un peu le désagréable sentiment d'écouter toujours le même morceau. On s'ennuie donc très vite et on a même malheureusement l'impression d'en connaître les moindres recoins dès la première écoute.

Un album qui ressemble plus à un exercice de style malsain qu'à autre chose et si on peut comprendre un tel manque de personnalité dans le cadre d'un premier album, pour un sixième album, ça fait franchement tache, pour ne pas dire plus.







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