CHRONIQUES ALBUMS

Après s’être fait remarqués grâce à leur EP « Evidence of Inequity » en 2005, les Québécois de Beneath the Massacre nous livrent enfin leur 1er album « mechanics of dysfunction » avec lequel ils sont bien décidés à nous pulvériser les neurones.

Et oui, car l’on sort difficilement indemne de l’écoute de cet album… c’est un peu comme se prendre un 33 tonnes roulant à la vitesse d’une formule 1 en pleine tronche. Pour vous faire une idée de la brutalité de la chose, sachez que Beneath the Massacre (BTM pour les intimes) se frotte sans rougir à des monstres tels que Origin ou Necrophagist. Ca y est vous voyez de quoi il s’agît?! Ce groupe joue un death hyper brutal et d’une technicité impressionnante pour un si jeune groupe, et le tout avec une rapidité et une aisance déconcertante. L’élève est déjà au niveau des maîtres… tout est impeccable, et chaque musicien de BTM possède un niveau technique purement ahurissant. Ajoutez à cela une production sans faille, le son est parfait, et c’est grâce à cela que tout reste compréhensible malgré la complexité et la rapidité des riffs. Le seul petit défaut est peut être le manque d’originalité, ou plutôt de personnalité… à certains moment, on a vraiment trop l’impression d’écouter Necrophagist. Heureusement certaines rythmiques sont un peu plus personnelles et sont là pour nous rappeler qu’il ne s’agit pas de la bande à Suicmez. Ce petit défaut mis à part (et dans le fond est ce vraiment un défaut? Peu de groupes peuvent se vanter d’atteindre un tel niveau), nous avons vraiment droit à un album complet et compact. 30 minutes est une durée parfaite pour ce genre d’album, ça passe comme une lettre à la poste.

Que dire de plus… oui la pochette n’est pas géniale, mais ça ne doit en aucun cas vous empêcher d’écouter cet album. Si vous aimez les groupes nommés un peu plus haut et que vous êtes en mal de sensations fortes, BTM est là pour vous pulvériser la boîte crânienne, alors ne passez pas à côté!