DISTRESS Others [ 2007 ] |
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Durée : 71.21 Style : Doom/death |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 22 mars 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Il y eu ce « Close to heaven » encourageant, puis un « Mourning sign » brillant…pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? non vraiment il n’y a pas de raisons ! alors voici "Others", troisième album des strasbourgeois de Distress, un album attendu par beaucoup avec grande impatience. Mais ce n’est pas nouveau, il faut du temps pour bien faire les choses, et au niveau de choses bien faites, Distress connaît bien son sujet. "Others" envoie des les premières minutes tous les ingrédients nécessaire à la confection d’un album énorme : variations de rythmes à tout va, riffs à gogo, vocaux accrocheurs, mélodies qui surgissent de nulle part, puissance et émotivité réunies…le premier titre « Ignorant years » saute immédiatement aux oreilles pour ensuite ne plus jamais les lâcher, et ce pour un album de plus d’une heure ! Rien ne servirait de comparer le son produit par Distress à d’autres formations tant les éléments et influences qui peuplent "Others" sont nombreux. Pour simplifier les choses, gardons Distress dans la catégorie doom car malgré les attaques agressives et récurrentes des rythmiques et de la batterie, le son et la pesanteur sous jacente ne trompent pas (7. « Self to shred »), c’est bien de doom dont il est question, mais avec une nouvelle interprétation du style particulièrement éclairée et impressionnante. Les vocaux sont tout spécialement accrocheurs entre un chant death profond, agressif et captivant, et un chant clair tout en touché, parfois plaintif voir carrément épique (n’ayons pas peur des mots) en chœurs. L’acoustique prend également une part très importante sur "Others", avec du piano mais surtout de très belles parties à la guitare sèche (et un superbe 8. « The fog »). Plusieurs sentiments contradictoires se superposent lors de l’écoute de cet album, où les titres rageurs (9. « Odyssey of fools ») se disputent avec la mélancolie ou le désespoir. Peut être les puristes (et mauvaises langues) du genre percevront ils une sorte de surenchère sonore ? que nenni, les compositions sont parfaitement orchestrées et équilibrées, bourrées de petit plus comme ces guitares électriques qui viennent véritablement transpercer les pistes, ou ces duos vocaux majestueux. Une heure d’écoute, cela passe en fait très vite, mais cela faisait longtemps que n’avait été écouté un album captivant comme l’est "Others", et la petite outro finale se révèle fort plaisante pour garantir un atterrissage tout en douceur et un retour progressif à la réalité. |
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