DEMIURG
Breath Of The Demiurg [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 43.37
Style : Death metal
  Infos :
  Contact label : http://www.mascotrecords.com/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/DEMIURGofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 mars 2007 , réalisée par
   
Nouveau one man band du Suédois « Rogga Johansson » (Paganizer/Ribspreader) et signé chez « Mascot Records » qui s’ouvre décidément de plus en plus au métal extrême, « Demiurg » propose un Death métal Suédois de bien belle facture, mais ne vous trompez pas, ce n’est pas de Death mélodique à la « Dark Tranquility » auquel nous allons avoir affaire ici, on est plus proche de « Bloodbath » que de « In Flames ».

Ici tout est fait par le suédois mais on compte du beau monde comme musiciens de cession avec pour l’enregistrement « Johan Berglund » (this Haven) à la basse et le célèbre « Dan Swanö » (Edge of Sanity/Nightingale/Infestdead) à la batterie et aux claviers.
C’est également « Dan Swanö » qui est aux manettes et ça s’entend dès le début, on reconnaît le talent du monsieur à la qualité de la production.
Les dix morceaux de « Demiurg » sonnent très suédois et plutôt old school, on a affaire à du gros Death bien lourd et puissant. Les passages Heavy justement ont un coté très « Bolt Thrower » et s’enchaînent sur des parties Death dignes de « Grave » ou de « Bloodbath » mais aussi sur des ambiances pesantes assez excellentes.
Les parties de guitares souvent assez épurés, mais pleines de hargne aident beaucoup à la lourdeur des passages, ici l’efficacité prime. Sans être particulièrement recherchées, elles sont précises et bien réalisées. La batterie est comme il le faut, rien à redire dessus, elle appuie bien tous les passages et apporte un plus dans les ambiances. La basse n’est pas tout le temps très en avant mais s’impose sur certains morceaux comme "Monolithany".

On peut dire qu’il manque de la maturité aux compositions et aussi quelque peu de diversité, l’album se révèle un peu lassant à la longue. C’est pareil pour la voix pourtant de très bonne qualité qui se trouve être un peu trop linéaire. Elle aurait mérité une plus grande originalité. La voix est d’ailleurs un peu en retrait dans le mix et je pense que si « Dan Swanö » l’avait mis plus en avant, l’effet n’aurait pas été le même, il a ici privilégié la puissance des guitares; c’est dommage car « Rogga Johansson » a une voix plutôt profonde et caverneuse et n’est pas en manque d’agressivité.
Le son de général de « Dan Swanö » est propre et comme je le disais très puissant, mais il y avait comme je le soulignais des choses qu’ils auraient pu améliorer.

Un album correct, pas franchement original, qui aurait mérité un aspect bien moins linéaire, mais qui s’écoute avec plaisir, attendons le prochain opus afin de voir si le suédois pourra nous proposer quelque chose de plus abouti. On est tout de même loin du « Edge of Sanity » de monsieur « Swanö ».







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