ANACHRONIA The endless agony [ 2004 ] |
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Durée : 55.44 Style : Gothic métal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 19 mars 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Plus marqué par son changement de line-up que par le nombre de ses réalisations, Anachronia parvint enfin en 2004 à trouver la stabilité nécessaire pour la parution de leur premier album « The endless agony ». C’est bien connu : l’inspiration vient du Nord, mais pour une fois, pas question ici de groupe scandinave, Anachronia vient bien du nord, certes, mais du nord de la France ! et avec des textes non pas en chti mais en anglais…décidément il n’ y a plus de respect pour les traditions… Ouch, pas facile d’entrer dans « The endless agony », la porte d’accès à cette album étant en effet fermement gardé par deux longs titres, et qui plus est, pas forcément les plus accessibles de l’album. En toute honnêteté, l’entrée en matière fait même un peu peur, avec des chorus pompés sur Tristania, un chant féminin qui a du mal dans les envolées et…ah tiens ? c’est pas dans l’intro de « Tragical memories » de Penumbra ça ? et l’on se prend de nouveau à trembler devant une nouvelle contre-façon digne des basses usines nord coréennes. Mais non, les choses évoluent mieux et même nettement mieux par la suite. Le chant féminin se pose enfin et se fait plus doux (et plus agréable ! comme sur « angels cry »…mais laissez donc les anges tranquilles…), partageant son rôle avec différents vocaux clairs masculins ou death. Les compositions s’enrichissent en mélangeant les styles, en intégrant des parties plus heavy, death, ou plus progressives, ces dernières n’étant d’ailleurs pas toujours du meilleur effet, fragmentant les titres en des rythmes poussifs trop saccadés. Il se dessine également un léger aspect Theatre of tragedy, ce qui démontre une nouvelle fois que ce n’est pas parce que l’on mixe diverses influences que l’on obtient un nouveau produit original. The endless agony montre un visage encore un peu « brut » où pas mal d’éléments sonores et d’effet de styles paraissent sur joués ou superflus, sans rien de transcendant, mais sans pour autant être désagréable ; au contraire voilà qui ne peut présager que du bon pour l’évolution et les futures parutions d’Anachronia, reste à savoir quand celles ci auront lieu ? |
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