DEAR AND THE HEADLIGHTS Small steps heavy hooves [ 2007 ] |
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Durée : 53.17 Style : Variété – pop |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 16 mars 2007 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Etrange au vue des différents styles traité au sein du webzine qu’une telle production nous soit parvenue. En effet, si le généralisme est plutôt une bonne chose car souvent facteur d’une ouverture d’esprit salutaire, en particulier dans le milieu musical, il est difficile de ne pas se sentir légèrement hors sujet à l’écoute de cette formation d’Arizona. Certes Dear and the Headlights (à vos souhaits !) est signé par le label Equal Vision, plutôt réputé pour ses signatures lorgnant vers des groupes d’obédience Hardcore voir Postcore comme Earth Crisis ou Sick of It All pour les plus connus par chez nous ! Mais il faut avouer que la surprise fut grande à l’écoute de cet album pour le moins sorti de nulle part et n’ayant, il faut quand même le dire, un intérêt plus que limité pour l’auditeur amateur de brutalité et de puissance pure. Cependant au nom de l’art et par respect pour les artistes, une audition plutôt concentré et obligatoire se devait d’etre effectuée, une fois le premier « mur » visuel passé. En effet, le design de la pochette étant plus que douteux, les premières notes, les premiers sons font entendre leurs complaintes, et le moins que l’on puisse dire et affirmer sans prendre trop de risque, c’est que oui définitivement oui ! « Small steps, heavy hooves » ne s’adresse pas aux aficionados de la six cordes qui tache ! Ni aux amateurs de rock en général, point de croix renversée et autre « gimmick » pseudo satanique, d’odeur de mort et de slip pas propre ! Non plutôt une très légère odeur de rose, de vanille, et surtout de propos et tempos mielleux à souhait, un enchevêtrement de chansons pour le moins fleur bleue plus proche d’un oasis et autre délicieuse formation nourrie à la pomme d’amour où tout se ressemble et d’où l’impression de déjà entendue s’affirme indubitablement une fois l’opus achevé… seuls trois petits soubresauts de vitalité sortent du brouillard « sweet talk » et son refrain proche dans la voix de robert Smith des Cures le plus punk « midwstern dirt » et le plutot sympathique « grace » dont le petit coté U2 dans les harmoniques, restent fort agréable, hormis ceci rien a signaler à l’horizon, la platitude popisante reste maîtresse des débats tout comme l’inspiration souvent proche du zéro pointé … Pourtant il est vrai que si la musique n’est pas a proprement parlé divine, celle ci reste sincère. Il est sûr que la Variété-pop des Américains ne touchera que les amateurs passionnés ! Mais il est sur aussi que le niveau reste largement supérieur en tout point à la détestable « soupe » que l’on nous sert sur les ondes ! Une découverte pour les uns, un attrape poussière pour les autres … bonne nuit. |
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