One man army and the undead quartet est un combo de thrash suédois signé Nuclear Blast. Déjà auteur d’une galette en 2005, « 21st century killing machine », le groupe nous revient avec un nouvel effort “Error in evolution” et un bassiste tout beau, tout neuf en la personne de Robert Axelsson.
Les artistes se plaignent toujours du catalogage massif des médias, reprochant aux journalistes des comparaisons et rapprochements avec leurs autres collègues musiciens. Il faut dire aussi qu’il y a des groupes qui ne font pas d’effort. C’est le cas de OMA, métalleux suédois et fan ultime de Metallica et Slayer, qui ne semble pas vouloir quitter les douces sonorités du thrash et du heavy métal. On retrouve dans « Error in evolution » toutes les caractéristiques typiques des deux styles auxquels ont tant contribué les légendes des musiques extrêmes citées plus haut : des riffs pleins de notes étouffés, des solos à tous les coins de refrains et un poil de mélodie pour faire passer la pilule. Il y a également la traditionnelle ballade, qui même si elle nous sort de la banalité des compositions du combo, n’a rien de révolutionnaire.
Ce n’est pas que les chansons en elle-même soient mauvaises, elles sont plutôt fluides, bien réalisées et bien construites. Le groupe a sûrement obtenu le rendu qu’il souhaitait avec son nouveau disque, néanmoins, OMA peinent à nous satisfaire. Déjà tout ce qu’on entend sur « Error in evolution » a été vu par une multitude de groupe, en plus, les chansons sur le disque se ressemblent beaucoup. La formation suédoise a beaucoup de mal à varier les plaisirs et ce, malgré plusieurs tentatives en fin de cd. L’exemple le plus flagrant est le chant. Mise à part quelques passages clairs, Johan Lindstrand nous offre une prestation monotone et monocorde, nous assénant sa voie rauque sans saveur du début à la fin de « Error… ». Et tous les effets et techniques utilisés (reverb chant doublé, parti à capella), ne suffisent pas à rendre sa performance plus agréable.
Malgré tout ce que j’en dit, le nouvel opus n’est pas à jeter pour tout le monde, les accrocs aux styles de Slayer y trouveront peut-être leur compte. En revanche, vous, qui cherchez un disque intéressant, reculez, car « Error in evolution » n’a rien d’indispensable.
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