TRIOSPHERE Onwards [ 2007 ] |
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Durée : 47.22 Style : Power Metal |
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Chronique : 09 mars 2007 , réalisée par SAVINI | ||||
Nouvelle sensation venant du grand Nord (la Norvège pour être précis), Triosphere débarque enfin en France et il y a fort à parier que ces faux jeunes (on retrouve notamment dans ce projet le guitariste Marcus Silver -ex-Griffin-) vont tout dévaster sur leur passage avec, d'une part, un premier album absolument monstrueux (« Onwards ») enregistré au studio Fredman et, d'autre part, une première partie prestigieuse (le groupe a été choisi pour accompagner WASP sur leur prochaine tournée) qui permettra au groupe de se faire connaître rapidement du public français. Évoluant dans un registre Heavy-Thrash puissant et racé, Triosphere a surtout le bon goût de posséder une excellente chanteuse (Ida Haukland) dont les bases sont clairement Metal. Ce chant old school, Heavy et lyrique à la fois (Ida n'hésite pas parfois à prendre des intonations à la Dio) s'avère être extrêmement frais et s'éloigne fortement de celui des couineuses habituelles qui sévissent en Europe depuis quelques années. Rien que cela mérite d'être souligné et salué. Au niveau de la musique, là encore Triosphere fait un sans faute en ajoutant à ses riffs Thrashy puissants et compacts (le titre « Trinity » contient un bel exemple de riff « marteau compresseur ») des refrains ultra entraînants qui confèrent à certains morceaux un statut hymnique presque immédiat (« Twilight »). Des titres tels que « Spitfire » ou « Onwards Part II » possèdent tout ce qui a fait et fera toujours la grandeur du Heavy Metal, sa force et sa beauté, tout ce qui fait que, quoi que l'on fasse, on en revient toujours au Heavy Metal. Parce que le Heavy Metal est toujours beau lorsqu'il vous donne envie de saisir une bonne bière au vol et de chanter avec vos potes des paroles qui, forcément, revêtent un sens tout particulier pour les metalleux (« How can you deny the power of my dreams! »). Pas le moindre temps mort sur cet album, ça avoine sec dès le début (l'intro est pour le moins explicite: « At my signal, unleash Hell! ») et ça ne s'arrête pas jusqu'à la fin où, tel le calme après la tempête, Triosphere nous transporte littéralement avec une plage tout au piano (et au violon) de toute beauté sur laquelle le groupe fait étalage de sa polyvalence et de son incroyable élégance. Une leçon magistrale et une très belle découverte. |
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