WHERE ANGELS FALL Illuminate [ 2007 ] |
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Durée : 56.11 Style : Goth métal |
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Chronique : 07 mars 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
La petite drôlerie musicale du jour vient de Norvège. Patrie du black métal il y a quelques années, ce charmant pays voit actuellement son panorama musical varier et de nombreuses formations à dominance gothic métal en émergent, dans la lignée de Theatre of Tragedy ou encore Tristania. Where angels fall suit alors la voie tracée par ses prédécesseurs avec son premier album « Illuminate ». Qu’on se le dise une bonne fois pour toute, il ne suffit pas de mélanger une tonne d’éléments sonores pour produire quelque chose d’original ; le résultat qui en découle est souvent inaudible ou comme c’est le cas avec « Illuminate », à un mélange d’éléments déjà entendus par ci par là. Des chœurs et des symphonies très Tristania (4. « Dies irae »), des arrangements calqués sur Theatre of tragedy (5. « Shining path ») confèrent à Where angels fall une identité musicale mal définie. Les norvégiens misent visiblement sur le contraste entre les gros riffs et la voix de leur chanteuse, aux longues nappes monotones ; le résultat en est malheureusement des compositions étonnements molles malgré de grosses rythmiques, ce phrasé ennuyeux, très éthéré et manquant d’articulation aplanissant effectivement très rapidement le relief et oriente plus l’oreille vers un appel entre grands cétacés. Pour faire « gothic », il était donc aussi nécessaire d’ajouter d’inévitables mélodies à trois notes au piano et un brin de violon, qui là encore contrastent (décidément) avec les apports électroniques tirés d’un mauvais jeu vidéo (comme sur 2. « The game »). La technique générale reste basique et l’on peut déplorer par exemple l’absence de guitares solistes, mais "Illuminate" bénéficie toutefois d’une production excellente et d’un mixage de qualité procurant un son très net et volumineux au niveau de chaque instrument. Quelques titres tentent de sauver la mise comme « Edge of sanity » au rythme plus enlevé (dommage pour l’effet voix artificielle) ou « The Falls embrace » plus posé en mélodies (classique). C’est d’ailleurs dans les parties plus calmes que Where angels fall se révèle plus à l’aise, la douceur restant de loin préférable au mélange de tous les éléments utilisés. Beaucoup de voies sont plus testées qu’explorées sur Illuminate, un album révélant un groupe à la recherche évidente d’un style et pour le moment encore peu convaincant. |
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