CHRONIQUES ALBUMS

DISMAL nous vient tout droit d’Italie et plus précisément du Turin. Formé sous forme de duo (Afelio et Bradac), ils emploient tout de même des musiciens de sessions pour parachever leur œuvre. Sur ce nouvel opus conceptuel, vient s’ajouter par exemple la chanteuse Rossana Landi , chanteuse professionnelle de jazz. Attention, ouverture d’esprit demandée …

Comment vous présenter cette œuvre tout à fait atypique ? Le groupe nous promet un moment « d’art gothique expérimental, » il ne s’est pas trompé. Bien sûr, la pochette est en totale adéquation avec leur musique proposé, à savoir un moment de calme, de quiétude mélancolique, de douceur onirique. Vous pouvez chasser à la limite le mot 'gothique' qui n’a rien à voir avec leur style, si ce n’est juste pour ce coté mélancolique et triste. Le coté ‘ expérimental‘ veut juste dire que le groupe ne s’enferme pas dans un style mais propose une multitude d’éléments divers et variés, comme des passages plus folk, plus jazz, pour les connaisseurs nous pourrions dire un mélange entre Raison d’être ou Fin de siècle, entre autres. Par moment vous aurez droit à de l’opéra et des sonorités martiales.
Le piano est toujours présent, par contre vous pouvez bannir ce qui est basse et guitares électriques vu que le groupe mise tout sur les émotions simples et naturelles. Le titre « Polvere d’ireos » peut faire penser à une musique de film de Tim Burton, c’est vraiment très beau. Sur d’autres titres la guitare acoustique s’invite sous fond de synthé très agréable, à vrai dire cet album respire la fraîcheur et la quiétude, l’Italie nous propose là ce qu’elle fait de plus beau et de plus mélodieux. A noter que le chant clair de la belle est plus suggestif et en arrière plan, avec parfois des textes en Français.

Si vous vous sentez l’âme nostalgique, que vous avez envie de souffler un peu et de vous évader dans un monde totalement féerique et conceptuel, cet album est fait pour vous, à la fois exceptionnel et surprenant.