MAEL MORDHA Gealtacht mael mordha [ 2007 ] |
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Durée : 44.42 Style : Doom metal celtique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 22 février 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
La terre d’Irlande…pays chargé d’histoires et de mythes imprégnants chaque pierre ou chaque ruisseau, et il en va de même pour la musique, comme l’a montré Cruachan, et comme le démontre Mael Mordha à travers leur deuxième album « Gealtacht mael mordha ». Mais la tradition folklorique peut s’exprimer de différentes manières, chez Mael Mordha, celle-ci revêt un profond habit de doom mélodique s’exprimant surtout par son rythme lent mais appuyé et par le son grave des guitares. L’aspect acoustique prend aussi une part importante sur cet album, comme le montrent les nombreuses parties à la guitare sèche ou au piano, accompagnées de flûtes tout en mélancolie. Cependant, le chant (superbe, et de plus en plus poignant au fil des écoutes) n’offre pas aux compositions une teinte funéraire, le timbre vocal restant en effet clair, puissant et sachant ainsi apporter des accents de force plus que de mortification. Mael Mordha sait également accélérer le tempo (4. « Curse of the bard ») sur des titres alors plus rageurs, où ce chant mi scandé/mi chanté prend des teintes plus agressives proche de celui d’Obtest. Il reste globalement ici question de doom, mais le mélange avec l’aspect celtique abouti à des ambiances non pas dépressives mais qui seraient plutôt celles d’un chef de guerre motivant ses troupes avant une bataille, ou d’un barde comptant de hauts faits guerriers. Ce mélange d’influences musicales, entre rage, tradition et mélodies, est en tous cas une belle réussite, offrant à Mael Mordha un son et une identité musicale unique. La production reste cependant un peu légère et le son pas toujours très net, dommage, mais cela n’empêche pas aux irlandais de clamer haut et fort leur fierté des coutumes celtes, tout en nous invitant à les partager avec ce bien pensé et très beau « gealtacht mael mordha ». Avec toutes ces émotions, j’ai failli rater le dernier drakkar… |
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