PSYOPUS
Our Puzzling Encounters Considered [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 66.06
Style : Grindcore ultra-technique
  Infos :
  Contact label : http://www.metalblade.de
  Contact groupe : http://www.psyopus.com/ http://www.myspace.com/psyopus
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 février 2007 , réalisée par
   
Le projet Psyopus est né à l’automne 2002 dans la ville de Rochester, New-York. A sa tête, le guitariste Christopher Arp, connu entre autres pour avoir remporté le « guitarist search », audition lancé à travers tout le pays par le groupe Limp Bizkit. En 2004, Pysopus sort son premier album, « Ideas of reference » via Blackmarket Activities.

Obélix est tombé dans une marmite de potion magique quand il était petit, les membres de Psyopus dans un chaudron de crack. Leurs grindcores ultra-techniques fait sûrement parti des musiques les plus barrées qu’il m’ait été donné d’entendre.
Au menu de "Our Puzzling Encounters Considered", du blast-beat qui ne s’arrête que quand le batteur décide de taper très vite sur tout ce qu’il voit, puis une guitare qui fait des solos continus. Bien sur, ce n’est pas toujours la même chose, Arp a plus d’un tour dans son sac, le tapping, les harmonisations (entre autres) pour un résultat très…aigus. Alors que la loi du plus grave régie plus que jamais le milieu métal, Psyopus prend tout le monde à contre-pied en faisant de OPEC, un hommage aux dernières cases des dernières cordes de la guitare.

Le groupe utilise en outre, des effets et des samples, ce qui le ferait presque ressembler à un groupe de grind-électro. Parfois, on entend même des passages clean. Mais « Arpmendude » ne fait pas pour autant exception à la règle et continue de laisser filer ses doigts sur tout le manche, pendant que John Cole mitraille de coup absolument tout ce qu’il trouve. Le tout donne de la bonne bouillasse de chez mémé, et ce malgré une bonne production. C’est dommage puisque lorsque les musiciens daignent stopper la castagne, on trouve des passages vraiment originaux, particulièrement bien trouvés et ultra-puissants (mention spéciale à la plage cachée, j’ai failli me pisser dessus!).
Reste également un vrai problème de structure au sein du nouvel album de Psyopus. Si la performance technique est difficilement contestable, le plan des compositions est impossible à identifier. La majorité des riffs, font plus délire d’alcoolique en répétition que vraie chanson. Les plans sont volontairement torturé et sûrement très travaillé, mais le fait est qu’on dirait des jams.

Je reste donc assez déçu par l’album. OPEC, aussi technique soit-il, est globalement inaudible. Donc si la prochaine fois, ces messieurs décident de faire de la musique humaine, je me ferais un plaisir de voir ce que cela donne. Pour l’instant, j’ai besoin d’aspirine.







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