ABORTED Slaughter & Apparatus [ 2007 ] |
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Durée : 40.76 Style : Death Métal |
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Chronique : 30 janvier 2007 , réalisée par | ||||
Quelques mois seulement après la sortie de leur DVD The Auricular Chronicles chez Listenable, voila que les Franco Belges d’Aborted remettent le couvert, avec un premier album chez leur nouveau label Century Media et sortent donc "Slaughter & Apparatus", qui se trouve être déjà la cinquième production du groupe. Le moins que l’on puisse dire d’Aborted est que ce n’est pas un modèle de stabilité, le line up a totalement changé depuis « The Archaic Abattoir » sorti en 2005, seul le chanteur et leader du groupe Sven de Caluwé fait toujours partit de la formation. Cette fois c’est BST (Balrog, Genital Grinders, ex Garwall), qui s’est chargé de la composition supervisée par Sven, bien plus investi que sur le précèdent. L’album se révèle plus brutal que son prédécesseur, plus mélodique mais n’est pas moins bon, loin de la et conserve la pâte Aborted. Contrairement à « The Archaic Abattoir » que je trouvais lassant à la longue, celui-ci est bien plus intéressant. Le terme de bonne grosse boucherie efficace serait assez adapté pour le définir et point fort, l’album tout en restant du brutal Death violent, possède une touche mélodique très suédoise à la « Carcass » période « Heartwork » ou « At The Gates » sur certains passages. Peter Goemaere d’« Emeth », remplace Olivia (ex Garwall, Balrog) à la basse et c’est Matty Dupont qui assure la guitare au coté de BST. David Haley (Psycroptic, The Amenta) est derrière les fûts sur l’album mais nous ne savons pas pour l’heure qui sera le batteur sur scène. Quelques invités se retrouvent sur l’album dont Jeff Walker au chant (sur Methodical Overture et Odious Emanation) et Jacob Bredahl et Henrik Jacobsen de « Hatesphere». Explorons maintenant les évolutions. Déjà, la plus significative est le chant de Sven qui est vraiment beaucoup plus varié sur Slaughter & Apparatus, son alternance de voix est assez intéressante et donne de bons effets et une bonne dynamique sur les passages, notamment sur les envolées. Sa voix « Hardcore/Death » à la suédoise est vraiment très sympa et je fini par la trouver mieux que les Growls, toujours très présents, ne faites pas cette tête inquiète. Coté rythmique, David Haley tient son rôle à la perfection, ses parties de batteries sont efficaces, il déborde d’énergie et on le sens bouillir derrière ses fûts. Son jeu et ses parties sont tout a fait adaptés aux compositions, il propulse totalement la musique du groupe, nous assaille de break assassins et possède un feeling impressionnant. Il fait groover les passages de façon très sympathique. Les guitares sont aussi techniques, précises et bien jouées qu’avant, la touche mélodique est sincèrement un plus dans cet album. Cette nouvelle galette, à une fois n’est pas coutume été enregistrée par Tue Madsen dans son studio « Antfarm ». La production se révèle une nouvelle fois bien puissante et massive. C’est Sven de Calwé qui signe cette fois encore l’Artwork, vous vous en doutez. Je ne fais pas partie des gens qui n’aiment que les premiers albums du groupe et préfère noter l’évolution. Je dirais pour conclure que cet album n’a pas la touche de "Goremaggedon", mais il est sacrement efficace également et intéressant pour tout fan de Brutal Death. J’aime beaucoup les mélodies et les arrangements qui sont dessus. Plutôt que de faire du gros rentre dedans non stop, "Slaughter & Apparatus" se révèle plus varié que ses prédécesseurs, surtout au niveau du chant. Saluons l’évolution plutôt que de toujours la critiquer et espérons que le line up va enfin devenir stable. |
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