SULPHUR Cursed Madness [ 2007 ] |
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Durée : 37.29 Style : Death / Black |
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Chronique : 28 janvier 2007 , réalisée par ORPHANAGE | ||||
Ce premier album des Norvégiens de Sulphur succède à une démo sortie l’an dernier, « Outburst Of Desecration ». La direction sonore explorée reste la même, mais il faut bien le dire, le groupe ne pratique pas un Black/Death vraiment conventionnel. Dès le premier titre de ce « Cursed Madness » qui porte bien son nom, on est interpellé par une appréhension du son Death très particulière. Les rythmiques ne sont pas du tout épileptiques, elles jouent plutôt sur un côté catchy et malsain assez surprenant pour ce genre de musique. Surprenant, le groupe l’est d’ailleurs constamment. Il alterne des parties de blast beats furieuses accompagnées d’un chant entre Black rugueux et Death caverneux, riffs acides impériaux et malsains, et non putrides comme dans le Death classique. Mais finalement, Sulphur, même s’il est extrême dans sa démarche, ne se montrera jamais aussi sale et abyssal qu’un classique groupe de Death. Il hérite d’une tenue et d’une classe très Black, avec toute la distinction que cela implique. Ainsi, « Two Thousand Years Of Plague » se montre foncièrement Black à l’occasion de couplets furieux et sulfureux (justement). Suit un « The Descent » étonnant, plage atmosphérique presque joyeuse, très malsaine car donnant l’impression d’être hors de propos. Sulphur joue avec les nerfs de son auditeur, mais n’en oublie pas pour autant d’être accrocheur : la musique est très Metal, les bonnes parties bien violentes ne sont pas en reste, la batterie tape fort et avec précision, et les breaks sont habilement construits et insérés. Au service de ces compositions étonnantes, une production excellente, pas vraiment dantesque, mais amplement suffisante pour les besoin d’une telle musique. Cet album de Sulphur est donc bon. On pourra lui reprocher d’être parfois un peu trop incertain dans sa volonté d’innover, mais tenter une nouvelle interprétation du Black /Death est une conduite suffisamment rare dans cet univers pour être saluée, d’autant qu’elle a l’avantage de ne pas être déstabilisante. On a encore du mal à cerner la vraie personnalité, entre Black fier et violent, Death oppressant et perfide, parties de clavier bien insérées car aussi salées que le reste, mais SULPHUR a l’avantage de la nouveauté, ce qui n’est vraiment pas rien. Et dieu sait qu’on attend la suite avec impatience ! |
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