LOST LEGACY lost legacy [ 2006 ] |
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Durée : 20.47 Style : Heavy métal symphonique |
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Infos :Première démo autoproduite | ||||
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Chronique : 12 janvier 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Dans la grande famille du métal à chanteuse…oui, plusieurs chroniques ont sans doute déjà été rédigé avec cette en tête, mais les choses en sont quelques peu différentes avec cette première démo de 6 courageux (et volontaires !) musiciens venus de Metz et bien décidés à se faire une place dans le créneau du heavy métal symphonique. Et bien me direz vous ? que peut il donc y avoir de différent entre Lost Legacy et la multitude d’autres formations officiant dans cette catégorie ? il y a deux guitares, une basse, une batterie, un clavier, et une chanteuse qui chante comme Tarja et alors ? certes, mais en poussant les investigations un peu plus profondément, remarquez que la chanteuse sait véritablement chanter et ne se contente pas de banales vocalises fausses, bloquées dans les ultrasons comme tant de pâles copies des grands frères finlandais. Le chant est en effet le pilier central de Lost Legacy, avec un timbre de voix lyrique particulièrement pur pouvant officier sur une large gamme, mélange de Tarja et Floor Jansen. Les paroles semblent ainsi couler tout naturellement, sans forcer, sans effet « plafond », voilà un travail et une qualité admirable qu’il convient de saluer. Il en est en revanche tout autre pour les voix death apparaissant sur « Facing death » qui pour le coup semble un peu bloquées en travers de la gorge. Remarque : le batteur s’étant malheureusement blessé avant enregistrement de cette démo, les parties batterie ont été réalisées à la boîte à rythme, atténuant quelque peu un volume sonore déjà terni par un enregistrement moyen, mais plutôt de bonne qualité toutefois pour une autoproduction. Les compositions, (plutôt longues, pêché de jeunesse ?) aux intros soignées s’axent principalement autour des variations vocales, accompagnées d’un clavier dont les nappes atmosphériques apportent un élément d’ambiance contrastant judicieusement avec la base heavy métal ; en revanche ce son synthé varie peu, dans ces parties claviers qui semblent au fur et à mesure plus limitées, voir limite. Les solos claquent au niveau des excellentes guitares (à voir sur « The dawn ») et le rythme est très soutenu, bien que là encore, manque un petit aspect tonique nécessaire à faire exploser l’ensemble. Lost Legacy nous dispense également de l’inévitable slow traditionnel, merci, pour ne laisser aux oreilles qu’une très agréable impression de dynamisme revigorant. Les musiciens sont là et ne manquent ni de talent ni d’envie et l’on se surprend à rêver en imaginant un prochain album bénéficiant d’une production à peine meilleure ! Retenez bien ce nom de Lost Legacy et prenez déjà rendez vous car les musiciens semblent avoir grand faim et se retrouveront certainement, sans aucuns doutes, sur les devant de la scène tricolore et internationale. |
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