ECHOES OF ETERNITY The forgotten goddess [ 2006 ] |
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Durée : 42.09 Style : Metal prog / mélodique |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 05 janvier 2007 , réalisée par S.Y.L. | ||||
La famille des groupes de métal avec chanteuse s’agrandi…mais vu la tournure péjorative que les termes de « métal à chanteuse » ont pris avec le temps, serait il plus judicieux de démarrer avec une autre introduction ? certes non ! après tout, si des musiciens veulent faire du métal avec un chant féminin, grand bien leur fasse, même s’il est vrai que faire preuve d’originalité dans cette catégorie bien usée devient de plus en plus délicat. Laissons donc une chance à Echoes of eternity de nous présenter leur talent avec leur première réalisation « The Forgotten Goddess ». Commençons immédiatement par l’élément attirant tous les regards et les convoitises : le chant ; et passons sur les capacités visuelles plus qu’encourageante pour nous concentrer sur l’essentiel. Pour changer, Echoes of eternity se sépare de la catégorie « Nightwish like » pour évoluer dans un registre tout autre et combien plus intéressant. Pas de Tarja au micro donc, mais un timbre de voix oscillant entre Liv Kristine avec des accents de Lacuna Coil (avantage Liv). Parfaitement calibrés, les vocaux s’ils ne sont pas originaux ont au moins le mérite d’être de qualité et constituent l’élément de base d’Echoes of Eternity (avec un titre en français je vous prie). Les américains ont également suivi une option singulière : mettre ce timbre de voix très doux en contraste avec un ensemble de heavy/death très progressif. De prime abord très intrigant et peu banal, ce mélange particulier fait tout de même son petit effet au fil des compositions. Alors ? c’est technique, original, où est la faille ? car faille il y a ! En effet, trop mis en contraste par rapport à l’ensemble sous jacent, le chant semble parfois totalement se détacher des compositions. Par ailleurs, le coté progressif aux rythmiques est tel qu’il en devient à maintes reprises poussif, avec un rythme trop haché à la limite du calage. L’album débute également par le titre le plus difficile d’accès « Burning with life » qui plus est loin d’être le meilleur. Il est également dommage de ne pouvoir mieux entendre les excellentes parties batteries, mal desservies par un son trop étouffé et trop en retrait ; et tout se reconcentre sur le chant, dans de certes très belles transitions mélodiques mais au détriment d’un ensemble musical pas toujours très cohérent, dommage. Tout ne s’imbrique pas encore parfaitement et bien que le bel effort d’Echoes of Eternity à produire une musique variée soit à noter, le groupe dans cet état de chose ne laissera certainement pas dans les esprits une trace mémorable ; un deuxième album sera nécessaire pour confirmer les progrès. |
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