DEAD POETIC v. i . c . e . s [ 2006 ] |
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Durée : 50.58 Style : Heavy rock sirupeux |
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Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
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PRODUCTION |
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Chronique : 03 janvier 2007 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
C’est fin janvier que les Américains de Dead Poetic débarquent en France et en Europe avec leur dernière et troisième livraison. Doté d’une pochette relativement énigmatique ce dernier opus ne donne aucun indice quant à l’orientation du contenu surtout pour un novice de la formation ; tout juste remarque t-on une petite similitude avec la pochette d’un des monuments du rock « couillu » de l’époque « grunge » j’ai nommé Pearl Jam et sont superbe « Vitalogy ». Cependant brave lecteur, l’analogie s’arrête là, point de rock triste et désabusé, un peu moins de talent aussi, enfin et surtout à des années lumière du style précité. Dead Poetic serait plutôt orienté sorties des classes et bals de promos pour jeunes étudiantes pré pubères. Bref du rock pour midinettes pour faire simple. A la fois très proches des préoccupations de cet age difficile et ingrat ("aurais-je mon scooter à noël, le dernier i pod, Jenny voudra t-elle sortir avec moi cet été, etc …") et très loin des attentes et envies auxquelles l’ont seraient en droit de s’attendre venant de gens qui se réclament des Stone temple Pilot et consorts ! Car rien ne semble vouloir vraiment aller en ce sens, la production dégoulinante et boostée aux amphétamines n’a rien de sale bien au contraire plutôt très révolution des beaux quartiers pour être très précis. Certes et comme souvent chez nos amis cousins d’Amérique tout cela est bien joué, même très bien fait, et divisé en trois parties, la première dédié aux « sauvageons » rock voir hard rock puissant et assurément doté d’un potentiel certain pour un prime time sur une chaîne dont je tairais le nom, la deuxième partie préparatoire à des ambiances moins « virulentes », et enfin la troisième et dernière partie qui incitera l’auditeur à probablement allez passer un bon moment avec sa douce. Il faut avouer soit dit en passant que s’il ne devait en rester qu’Un parmis les 14 proposés le superbe titre qu’est « animals » gagnerait la partie haut la main, simple, onirique et planant à souhait il est le seul capable d’enfin faire entrevoir un court instant ce dont Dead Poetic pourrait être capable de faire s’il se contentait de suivre son instinct et non les modes dictées par les dictats commerciaux... « v i c e s » souffre donc d’un trop grand formatage, prévisible à souhait et dénué de toute folie, pas vraiment de défaut, pas vraiment de moment de grâce, mais et c’est certain d’une banalité destructrice... |
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