CHRONIQUES ALBUMS

Les parisiens de LYCOSIA , après 10 ans passé dans l'underground nous sortent leur tout nouvel album avec ce "Apokalipstik" qui regorge d'influences diverses et variées, il faudra donc à l'auditeur une large ouverture d'esprit pour apprécier cet album, qui est dores et déjà doté d'une très bonne production, ce qui ne fait que renforcer la machine à tubes, qu'on se le dise !

Dès le premier titre "Last Splash" on se demande si l'on na pas mis par inadvertance un remix d'un titre de Depeche mode. Le refrain récurant me fait de suite penser au titre de Midnight express, le tout avec des riffs thrashy basiques comme l'on peut en retrouver dans des groupes comme Marylin manson. Le tout est hyper entraînant, frais, mélodique à souhait, idéal pour retenir le refrain toute la journée. Avec ce départ en fanfare, les doutes s'estompent et l'on peut aborder plus sereinement le reste de l'album. Le titre suivant "All these Worlds" est nettement plus rapide, avec des guitares un peu façon The cure, et une voix écrasée remplie d'effet spéciaux. Certes, LYCOSIA ne fait pas dans le démonstratif et le technique, mais toutes leurs compos sont à la fois abouties, et surtout, nous procurent énormément de plaisir grâce aux multiples influences qui sont ici proposées. Des touches de Depeche mode ici ou là, du New order, du 69 eyes, bref, tout ce qui est plutôt à tendance rock metal 'dark'.

Il faudra cependant ajouter un bémol, car autant la majorité des titres passent comme une lettre à la poste, autant sur certains titres comme "Hard dressed Bitch" il est plus difficile d'accrocher, le chant en devient énervant et les gros riffs thrashy en boucle sont vraiment agaçants, le titre "Say Fuck Yeah!" est également dans ce registre, et l'accent Punish yourself n'est pas très loin. Parfois nous passons même dans des registres plus punk rock tel le "Kiss me Hard" . Heureusement, des titres illuminent cet opus ( "Light Years" ) ou d'autres fleurtent même avec le son et ambiances des années 80's ("Don't say a Word (Make up mix)").

Ami lecteur, il te faudra une très grande flexibilité auditive pour apprécier un tel patchwork musical, une sorte de crossover entre du rock, punk, électronique, thrash, pop, dur de s'y retrouver, mais vu quand tout est bien agencé et bien construit, il ne manque à tout cela que l'approbation générale...