SIRENIA Nine destinies and a downfall [ 2006 ] |
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Durée : 43.05 Style : Gothic métal symphonique |
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Chronique : 20 décembre 2006 , réalisée par S.Y.L. | ||||
2007 n’échappe pas à la tradition, la sortie d’un album de Tristania est immédiatement suivie d’un album de Sirenia…ou est ce l’inverse ? bon, pour cette fois, bien malin qui pourra dire qui a sorti quoi en premier, soyons donc beau joueurs et déclarons les ex aequo. Mais il sera bien ici question du nouvel album de Sirenia « Nine destinies and a downfall », aucune ambiguïté là-dessus…quoique…difficile de s’y retrouver. Les deux réalisations précédentes ont tout de même su placer Sirenia dans la catégorie de ce que la Norvège fait de mieux dans le domaine du gothic dark/symphonique et quand à savoir pourquoi Morten Veland quitta Tristania pour fonder un groupe produisant exactement la même musique ? chacun ses petits soucis. Celui-ci semble néanmoins en légère panne d’inspiration sur "Nine destinies and a downfall", un album ne brillant pas par son originalité, et marqué par une sorte de « stagnation sonore » à un tel point que « on prend les même et on recommence » pourrait être une devise inscrite en sticker sur la pochette. Certes, si on retrouve ces ambiances grandioses et symphoniques aux chœurs lyriques envoûtants qui ont fait la gloire de Tristania… heu de Sirenia, pardon, celles-ci n’apparaissent que plus rarement, occultées par de gros riffs ultra répétitifs, une rythmique paraissant identique sur tous les titres. Le chant féminin se révèle vite agaçant, voir pas totalement au point (Evanescence n’est pas loin !) et cela fait du bien lorsque celui-ci s’arrête au profit des parties lyriques évoquées précédemment, et encore, la magie n’opère plus (sauf peut être sur « Seven keys and nine doors »). Oublions également le coté mélodies à trois notes de piano et une voix dark de qualité, mais qui ne parvient pas à apporter le relief nécessaire à un album sans surprise et décevant, conclu en beauté par un slow, trop c’est trop ! et c’est surtout un peu trop facile tout ça. "Nine destinies and a downfall" ne séduira sans doute que les moins regardants, ou les fans ultimes du genre, en espérant que cet album ne soit qu’une parenthèse dans la discographie d’un groupe qui a déjà montré beaucoup mieux. |
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